I comme Italia -45-
Posté par imsat le 8 décembre 2024
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Posté par imsat le 8 décembre 2024
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Posté par imsat le 1 décembre 2024
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Posté par imsat le 24 novembre 2024
« Rien ne ravive mieux le passé que l’odeur qu’on lui a autrefois associée » (Vladimir Nabokov)
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Posté par imsat le 15 novembre 2024
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Posté par imsat le 8 novembre 2024
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Posté par imsat le 31 octobre 2024
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Posté par imsat le 24 octobre 2024
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Posté par imsat le 18 octobre 2024
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Posté par imsat le 12 octobre 2024
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Posté par imsat le 30 septembre 2024
« C’était la seule femme que je pouvais aimer, il m’est impossible d’aimer une autre femme, ce qu’on appelle l’amour fou, vraiment ça te chavire, ça peut pas arriver deux fois ! Impossible !! Tu le sens merde tu le sens, tu ne peux pas le dire mais tu le sens ! » (Kateb Yacine)
Je devais évoquer son prénom sans pour autant le décliner, pour pouvoir laisser libre cours à mon imagination à partir de ce qu’il m’inspire.
J’ai commencé à le faire, hier 24 septembre, à la faveur d’une conversation avec elle sur Nizar Qabbani le grand poète syrien. Je lui avais communiqué le lien d’un article très intéressant et instructif publié dans Middle East Eyes en décembre 2018. Cet article retrace le parcours de Qabbani, sa rencontre avec Belqis, celle qui allait devenir son grand amour, son inspiratrice. Il avait dit à son propos: « Et l’écriture est toujours : à toi, avec toi, sur toi, à cause de toi et pour toi. » (merveilleuse citation rapportée par I comme Italia ). L’auteur de la contribution rappelle les circonstances de la disparition tragique de Belqis dans un attentat à la bombe contre l’ambassade d’Irak à Beyrouth en 1981. Disparition à la suite de laquelle Qabbani cessa définitivement d’écrire… « I comme Italia » a posté quelques vers du poète ponctués du mot Habibi…J’ai rebondi sur ce mot pour faire le lien avec ce qui m’intéressait en premier. Je lui ai dit : « Au cinéma, il y a bien sûr le fameux, l’inoubliable Hiroshima mon amour d’Alain Resnais. Eh bien, Je serais peut-être tenté de m’en inspirer pour titrer mon récit. Je mettrais ainsi le magnifique prénom de ma muse suivi de Habibi. Ce serait pas mal. Qu’en pensez vous ? » elle a répondu : « Oh! Merci !!! ». Le lendemain, nous avons enchaîné sur un extrait de la correspondance entre Albert Camus et Maria Casarès accompagné d’une photo montrant une femme ravissante, souriante et heureuse puis sur échange de citations évoquant ou suggérant le sentiment amoureux à distance, l’absence, le silence, l’éloignement. Comme d’habitude, j’ai été prolixe dans mes commentaires alors qu’elle est restée plutôt réservée, discrète. Je crois qu’il y a un mot plus approprié pour définir sa relative distance. Et cela fait aussi partie de son mystère, de son pouvoir de séduction. Je lui ai d’ailleurs demandé de m’éclairer sur les ressorts de l’extraordinaire fascination qu’elle exerce sur celui qui a fait d’elle le personnage central de son récit. Comment, par exemple, expliquer que son charme intérieur et extérieur passe presque exclusivement par des mots, je devrais dire une rareté de mots, des phrases courtes et des photos d’artistes toujours adaptées à nos conversations ? Comment, en peu de mots, arrive t-elle toujours à deviner l’autre, à lire dans ses pensées, à anticiper ses souhaits, ses désirs ? L’autre, je veux dire celui dont elle est l’inspiratrice ? C’est un point important pour moi parce que je trouve formidable et exceptionnel que les mots, y compris et peut être même surtout les mots ordinaires, puissent constituer les soubassements principaux d’une relation épistolaire qui évolue toujours vers le beau, la découverte progressive, fluide, détendue de l’autre. Je parle des mots et des phrases qui à eux seuls génèrent émotions, images, fantasmes, convergences, sentiments. Elle n’a pas répondu à mes interrogations. Ou plutôt si, mais pas de manière directe. I comme Italia, c’est aussi une osmose unique entre ses mots, sa façon de réagir, les citations d’auteur qu’elle déniche au bon moment et les photos qu’elle choisit pour les illustrer pertinemment. C’est d’ailleurs toujours impeccable de sa part parce que cela convient parfaitement à ce dont on parle, et confère à nos conversations une singularité et un charme toujours renouvelés. Je n’oublie pas de préciser que c’est elle qui impulse et fait bouger les choses par sa réactivité, ses intuitions et sa créativité.
PS: Je lui ai dit que je mettrais volontiers la première phrase de la citation de Kateb Yacine au présent…
Lamine Bey Chikhi
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