Bribes d’histoire -28-
Posté par imsat le 29 avril 2019
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Posté par imsat le 29 avril 2019
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Posté par imsat le 22 avril 2019
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Posté par imsat le 20 avril 2019
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Posté par imsat le 15 avril 2019
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Posté par imsat le 13 avril 2019
En vérité, je n’ai pas de feeling, pas d’affinités ni d’atomes crochus avec le mouvement populaire Hirak. Je le dis en toute sincérité et je n’ai aucune raison de tricher ou d’aller à l’encontre de mes convictions, de mon intime conviction. Je n’y ai pas adhéré parce que, dès le départ, ce mouvement a mis en avant des slogans nihilistes, un discours stigmatisant violemment, souvent de façon obscène, le système, c’est-à-dire les institutions, la République, la personne du président de la République. On en est même venu à reprocher à Bouteflika sa politique sociale extrêmement généreuse, les quatre millions de logements réalisés et livrés ces vingts dernières années, les recrutements massifs dans la fonction publique, l’électrification quasi totale du pays. On lui reproche tout, y compris les réussites de l’Algérie !!! Et ces diatribes n’émanent pas que de ses détracteurs et adversaires politiques. Elles ne proviennent pas uniquement des revanchards, ceux qui ont exercé sous son autorité et qu’il a dû limoger pour toutes sortes de raisons. Cela se comprendrait aisément. Non, le rejet vient aussi d’une partie notable du peuple, autrement dit de cette population qui a profité à fond et continue de profiter outrageusement du modèle social Bouteflikien. Abstraction faite de toutes considérations subjectives par rapport à la personnalité, au parcours, au bilan de Bouteflika, j’observe que l’actuelle problématique algérienne relance en réalité l’épineuse question des valeurs. Il ne suffit pas de dire qu’il y a une crise des valeurs. Tout le monde le dit mais personne ne reconnait que cette crise affecte chaque algérien non seulement dans son rapport à l’Etat, au régime politique, aux dirigeants du pays mais également dans sa relation à la société, à la famille, à l’histoire. Au demeurant, le Mouvement évoque la rupture avec un système mais il fait l’impasse sur l’histoire. Les jeunes parlent de construire une Algérie 2.0, numérisée, connectée. Mais l’histoire comme processus de compréhension des événements et des crises politiques ne les intéresse pas. L’histoire comme récit introspectif et critique susceptible de servir de levier pour des progrès futurs est le dernier de leurs soucis…Et puis, lorsqu’on les interroge sur les finalités du Mouvement, au-delà du « dégagisme » on se rend compte de la limite de leur stratégie, s’ils en ont une. Je crois même que leurs ambitions sont étriquées ou alors, comme celles de leurs « commanditaires », elles restent opaques parce qu’elles cachent des desseins douteux. Il y a aussi lieu de se demander si les leaders masqués n’ont pas le courage de leurs vraies opinions notamment sur la place de l’Islam en Algérie, la laïcité, la relation Algérie-France, le positionnement de la diaspora algérienne, la refondation de la gouvernance locale et les velléités autonomistes voire indépendantistes de certains pans de la société. Oui, tout cela renvoie à notre perception des valeurs morales et culturelles, et par ricochet à l’apport de l’histoire dans ce décryptage…
Lamine Bey Chikhi
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Posté par imsat le 8 avril 2019
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