Bribes d’histoire -60-
Posté par imsat le 19 septembre 2021
Je lui ai dit plein de choses suite au décès de l’un de ses proches, emporté par le Covid le mois dernier. Mais je crois en avoir trop dit. J’aurais peut-être dû le faire progressivement.
Chacun, au fond, gère son deuil comme il l’entend, comme il le sent. Mon propos tournait autour de ce que les disparus pourraient avoir laissé de retentissant, de mémorable, de singulier. Je ne pensais pas spécialement à des aspects matériels, des entreprises ou des initiatives remarquables. Non, il s’agissait plutôt de considérations philosophiques, d’aspirations ou d’ambitions, d’esquisses de projets, le tout accompagné ou ponctué de phrases ou d’interrogations susceptibles de retenir l’attention, de s’incruster durablement dans la mémoire. Ce sont des paroles, des manières de communiquer, de converser; des recommandations dont la portée morale et philosophique demeure intacte et que le temps n’efface pas. Cette intemporalité n’est pas le privilège de certains écrivains et artistes ou de certains hommes d’Etat, elle s’applique aussi à des personnes a priori ordinaires mais dont le raisonnement et les préconisations leur confère un vrai charisme, et les positionne au carrefour de plusieurs cultures.
C’est l’une des raisons pour lesquelles, les personnes en question sont inoubliables, et leurs citations et autres aphorismes toujours d’actualité.
C’est ce que je souhaitais dire à l’occasion du 11 ème anniversaire du décès, le 19 septembre 2010, de ma chère mère Fatima Zohra.
Allah yerhamha. Paix à son âme.
Lamine Bey Chikhi
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