60 ans après l’indépendance…

Posté par imsat le 18 août 2023

60 ans aprés l’indépendance…
Mohamed Larbi Chikhi dit Babi
Quelle appréciation générale serais-je en droit de formuler au sujet de l’évolution de l’Algérie au triple plan politique, socio économique et culturel ainsi qu’à l’international, 60 ans après l’indépendance du pays ?
Il ne s’agit pas à proprement parler de dresser un bilan et de mettre en avant les acquis, le positif et le négatif ni de faire le panégyrique des gouvernements qui se sont succédé à la tête de l’Etat depuis 1962.
Une telle démarche serait fastidieuse et viendrait s’ajouter inutilement à bien des témoignages émanant d’anciens militants de la Fédération de France.
Le principe éthique cardinal sur lequel je souhaiterais continuer à fonder mon propos, c’est la sincérité.
« La chose la plus difficile quand on a commencé d’écrire, c’est d’être sincère »
Eh bien, je fais mienne cette belle citation d’André Gide.
Je ne m’en suis d’ailleurs jamais démarqué, et c’est pourquoi je considère qu’il faut dire les choses sans céder à la tentation de l’arrangement hypocrite, de la compromission ou de la mystification.
Il faut répondre à l’exigence de vérité qui est tout à la fois une exigence d’objectivité et de conformité aux valeurs morales qui ont animé et guidé ceux qui ont participé de diverses façons à la  guerre de libération nationale.
Le devoir de vérité s’impose d’autant plus que les conjonctures nationales et géopolitiques internationales connaissent depuis quelques années de profonds bouleversements (nouvelles alliances, recentrages, redéploiements stratégiques…) processus que la guerre en Ukraine est en train d’accélérer.
Il n’est donc plus question de procéder à des évaluations excessivement  » diplomatiques  » ni d’adopter des positions trop médianes alors que tout incite à développer des politiques audacieuses, proactives et prospectives sur la base d’une mise en exergue réaliste de l’ensemble de nos atouts, de nos potentialités…
Je déclinerai mes observations sur nombre de thématiques, et je le ferai en toute modestie et en nuançant le propos là où il convient.
Je le précise ainsi parce que j’ai constaté (peut-être ne suis-je pas le seul dans ce cas) qu’une tendance lourde s’était développée en Algérie depuis trois ou quatre décennies en matière de réflexion intellectuelle et stratégique. Il s’agit d’une propension à vouloir imposer son point de vue à autrui, à refuser la vraie  concertation, le dialogue respectueux de l’autre, et en somme à croire que l’on détient la vérité absolue…
Et cette caractéristique affecte toutes les catégories sociales, les élites, les responsables politiques, les managers, etc.
Mes constats, mes remarques sur ces soixante dernières années induiront nécessairement des questionnements de toutes sortes.
Mon souhait est que ces questionnements et les réponses auxquelles ils donneront lieu puissent contribuer à une perception pragmatique et dynamique des problématiques et des perspectives algériennes.
ML Chikhi

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