I comme Italia -10 -
Posté par imsat le 24 janvier 2024
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Posté par imsat le 24 janvier 2024
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Posté par imsat le 23 janvier 2024
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Posté par imsat le 21 janvier 2024
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Posté par imsat le 19 janvier 2024
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Posté par imsat le 17 janvier 2024
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Posté par imsat le 15 janvier 2024
« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. » (Paulo Coelho)
En guise de réponse à sa critique légitime sur ma façon d’écrire, j’ai proposé à mon interlocuteur privilégié de me relayer et de dire autour de quoi il articulerait le récit et comment il s’y prendrait pour que tout soit fluide, ordonné, cohérent, lisible, attractif… Je lui cède donc la parole.
« Eh bien, moi, dit- il, je commencerais déjà par changer le titre du récit parce que « I comme Italia » ce n’est pas clair. J’ai cru comprendre que cela signifiait plusieurs femmes, pour la plupart actrices voire stars de cinéma, essentiellement italiennes et françaises. Pour toi ( je le sais ) c’est une sorte de détour pour parler à la fois du cinéma et des artistes que tu aimes, et peut-être aussi d’une femme en particulier… Mais cette femme existe t-elle vraiment ? Ne fait- elle pas plutôt partie de tes souvenirs nostalgiques, de ces passantes au charme singulier que l’on ne croise qu’une fois dans sa vie et dont tu me parles souvent ? En tout cas, la femme en question, moi je la nommerais. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi tu ne le ferais pas. Aragon, Eluard, Breton, Neruda et bien d’autres auteurs (écrivains, poètes…) ne sont pas allés par quatre chemins pour livrer dés le départ le nom de leur muse, leur compagne…Nedjma de Kateb Yacine que tu as cité, c’est Nedjma ! Kateb n’a pas titré son récit « A comme Algeria » .Après, c’est vrai, il en a fait un levier pour embrasser nombre de thèmes sur le pays, son histoire, etc. C’est donc le premier point que je changerais. Je te dirais ultérieurement, peut-être lorsque tu auras fini d’écrire, le prénom de mon choix. Ensuite, et contrairement à toi, je ne suis pas dans le romantisme ou ce qui y ressemble. Tu reconnais toi-même ne pas pouvoir ou vouloir faire preuve d’audace dans ce que tu souhaites vraiment dire. Tu privilégies la nuance et tu prends à mon avis trop de précautions langagières pour exprimer quelque chose qui relève du sentiment, de l’intime. Tu aimes bien citer Breton, Jean Genet, Paulo Coelho….mais eux, disent les choses frontalement, joliment certes, mais frontalement et sans zigzag. Toi, tu serais plutôt du côté de Modiano et un peu de D’Ormesson ou François Mauriac dont le style correspond à ta façon de définir et d’apprécier les choses de la vie. Tu vois, je connais parfaitement tes lignes de démarcation littéraires. Pour ma part, je suis tendance Garcia Marquez, Nabokov ou Philippe Sollers. Ils sortent des sentiers battus pour parvenir à leurs fins. Et j’aime ça. Pourquoi perdre du temps en préalables, incipits et autres dispositifs transitoires superfétatoires ? Une transition pour faire durer le plaisir ?…Oui, je te le concède. Et puisque j’évoque ce qui se rapporte au temps, j’en profite pour souligner que, là aussi, on diverge complètement. Moi je suis pour une perception dynamique, active du temps tandis que toi tu te complais dans une sorte de temps immobile, le contraire de la projection, de l’anticipation… Je suis sûr que celle que tu appelles « I comme Italia » abonderait dans mon sens parce que je l’imagine réaliste, en phase avec le présent, avec la dolce vita, un certain art de vivre… »
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Posté par imsat le 13 janvier 2024
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Posté par imsat le 10 janvier 2024
« Merci de ces heures d’hier qui resteront plantées dans mon souvenir pour y refleurir souvent. »
Rainer Maria Rilke, Lettres à une amie vénitienne
J’aurais aimé être aussi audacieux que les surréalistes et dire les choses clairement, sans fioritures. Mais l’autocensure est là et m’incite à la retenue, donc à tout nuancer, tout relativiser. J’en suis conscient mais je me dis que je pourrai surmonter cet obstacle soit par bribes de façon sélective, soit à la faveur d’une sorte de synthèse dont je choisirai le moment. Mon alter ego n’a pas tout à fait tort quand il me reproche de m’enliser dans ce que j’essaie de montrer ou d’expliquer. Alors que je tentais de rebondir sur l’hypothèse d’un scénario de film autour de Nedjma de Kateb Yacine (j’en rêve depuis longtemps) en indiquant au passage que ce que m’inspirait « I comme Italia » me faisait penser un peu à Nedjma, il m’a immédiatement retorqué que cela ne tenait pas la route, que je commençais à divaguer et que tout était confus dans mon propos par ailleurs réducteur et caricatural s’agissant de Nedjma. C’est vrai, je lui en avais parlé autrement en me focalisant sur le succés planétaire que son adaptation cinématographique pourrait obtenir si l’on en confiait la mise en scène à un cinéaste chevronné et si l’on mettait le paquet (les moyens financiers) pour que Nedjma soit interprétée par une star mondiale. Mon extrapolation récente concernant « I comme Italia » était partielle et minimale. Je voulais juste dire que « I comme Italia » était courtisée, convoitée par plein de gens et qu’il n’était pas excessif ni déraisonnable de voir en elle une femme pas forcément fatale, mais séduisante, désirable, intelligente et qui génère toutes sortes de fantasmes tout en restant zen…Serais-je, comme le soutient mon « camarade littéraire », à la recherche illusoire du temps perdu dont le levier serait « I comme Italia »? Pourquoi illusoire ? Il ne répond pas vraiment à la question, préférant botter en touche en s’interrogeant de nouveau sur ce que je cherche concrètement à travers mon « projet d’écriture ». C’est lui qui met les guillemets…Je m’évertue à lui répéter qu’Il n’y a pas de plan dans ce que j’entreprends, que tout est disparate, que c’est comme un puzzle mais que je sais comment m’y prendre pour tout remettre en place, le moment venu. Pour l’instant, ce qui m’importe c’est de parler d’elle et de mémoriser à ma façon les idées qu’elle m’inspire au jour le jour ou presque… J’ignore si cela est appelé à changer. J’y ai pensé mais cette perspective ne me préoccupe pas vraiment. Mon stock de souvenirs est tel qu’il m’offrira plein de perspectives quant au sort à réserver à mes pérégrinations intellectuelles.
Lamine Bey Chikhi
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Posté par imsat le 8 janvier 2024
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