I comme Italia -4-

Posté par imsat le 13 janvier 2024

« Le tout est de tout dire et les mots me manquent. » (Paul Eluard)
« I comme Italia » courtisée, convoitée par des dizaines, des centaines d’hommes, reste zen et égale à elle-même.
Elle suscite bien des fantasmes, pas seulement pour ce que l’on peut imaginer de ses traits physiques.
Il y a aussi ses intuitions, et elles sont bonnes.
Je pourrais me limiter à ce constat et parler d’autre chose.
Eh bien, parler d’autre chose c’est encore continuer à « décrypter » tout ce qui fait sa singularité.
La singularité, c’est le contraire de la banalité, c’est la rupture opportune avec la routine.
« I comme Italia » nous fait tourner la tête, toujours au bon moment, via des références photographiques, cinématographiques, littéraires…
Avec elle, on joint l’utile à l’agréable.
Je crois bien le lui avoir déjà dit.
Oui, c’est agréable dans tous les sens et l’on se retrouve interpellé sur des thèmes que je trouve attractifs tels que le hasard, la télépathie, les rencontres amoureuses, la séduction, « les plaisirs et les jours », la nostalgie, la fiction et le réel, le silence, le temps qui passe…
Elle exhibe toujours ce qu’il faut pour déclencher des souvenirs, permettre des analogies fécondes, faire se télescoper des événements d’autrefois et d’aujourd’hui…
Quand j’évoque des comparaisons fécondes à son propos, je pense notamment à certains films: Les Demoiselles de Wilko d’Andrezj Wajda, Les Choses de la vie de Claude Sautet, Nos retrouvailles de Josée Dayan, Le Docteur Jivago de David Lean ou encore Le Train de Pierre Granier Deferre avec le magnifique duo Jean Louis Trintignant-Romy Schneider.
Je pense aussi à des conversations que l’on peut avoir de façon détendue et hors de toutes considérations matérielles.
Mais cela peut également se rapporter à des musiques de films, des chansons de Reggiani, Aznavour, Barbara, Ferrat…
Les exemples de ce genre sont légion. J’en citerai d’autres ultérieurement. En attendant, J’avais envie d’illustrer ce que je considère comme l’une des expressions de la puissance suggestive de « I comme Italia »
Au fait, qu’en pense mon double ? Il est toujours là, omniprésent même. Mais il attend que je parle pour qu’il réagisse. Il croit que mon inspiration se tarit.
Je dis cela parce que dans notre conversation d’hier, je lui ai indiqué qu’il fallait toujours explorer des alternatives, pour ne pas rester à court d’idées, dans tous les domaines, en particulier quand on ambitionne d’écrire un récit.
Pour lui, le mot alternatives signifie que je cherche à changer de sujet parce que je me serais rendu compte, selon lui, que ma démarche initiale a déjà débouché sur une impasse. Et que toute tentative d’explication de ma part constituerait une rhétorique inutile.
Il sait pourtant que je n’ai pas choisi la ligne droite pour dire les choses. J’essaie de globaliser mes objectifs, de fixer le contexte avant de mettre en évidence certains détails.
Je lui cite Mario Vargas Llosa pour mieux illustrer mon propos.
« Il n’y a rien de mieux qu’un roman pour faire comprendre que la réalité est mal faite, qu’elle n’est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains »
« OK, Parfait !  mais dans tout ça, où est « I comme Italia » dont tu m’avais dit qu’elle serait au centre de ton récit ? que devient-elle ? Le sais-tu au moins ? » me lance t-il avec quelque véhémence…
Lamine Bey Chikhi

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