I comme Italia -8-

Posté par imsat le 21 janvier 2024

« C’est tellement rare, c’est tellement improbable, c’est tellement miraculeux que c’est peut-être ça la civilisation et la culture. Rencontrer quelqu’un qui écoute. »  (Michel Serres)
Où en étais-je à propos  de « I comme Italia ? »
Je me suis posé la question hier, au milieu de la nuit. Et je me suis dit qu’il ne me paraissait pas important d’y répondre précisément.
Ce qui est sûr, c’est qu’elle est dans mes pensées, peut-être même plus souvent que lorsque je dis par écrit ce qu’elle continue de m’inspirer.
Ce qui me plaît, ce que je trouve agréable, c’est l’inventivité ou la créativité quasi illimitée qu’elle suscite en moi.
Elle est, je crois l’avoir déjà dit, omniprésente, dans chaque citation qu’elle rapporte, chaque photo qu’elle publie. Dans chacune de ses escapades …
Le sait- elle ?
Sait-elle qu’elle est tout cela à la fois ?
Chaque citation qu’elle rapporte lui va à merveille, convient parfaitement à ce qu’elle est, du moins à ce que je crois qu’elle est.
Moi, lorsque je choisis une citation, je le fais certes parce que je la trouve retentissante  mais également en considération du lien qu’elle me paraît avoir avec « I comme Italia. »
Je suis triplement ravi de me retrouver dans cette appréciation. D’abord parce que je connais un peu l’auteur de l’aphorisme, son oeuvre, sa vie, ensuite parce que son propos me séduit quasi immédiatement, enfin parce qu’il y a toujours en arrière-plan « I comme Italia »
Oui, elle est là dans sa plénitude physique, intellectuelle, artistique.
Et elle exerce comme ça, par petites touches, une fascination protéiforme, multidimensionnelle.
Je crois que c’est cela que j’ai très vite perçu, ressenti, tout à fait au début, sans pouvoir le dire clairement.
Oui, c’était ce que je ressentais spontanément. Je pouvais sans doute en parler (verbalement) mais je n’aurais pas su trouver les mots appropriés. Et puis, en parler à qui ? A mon alter ego ? Il aurait certainement été réceptif à certains aspects mais je suis convaincu qu’il se serait focalisé sur des détails physiques. C’est d’ailleurs ce qu’il m’a dit après avoir fait mine de m’écouter lorsque j’essayais de lui expliquer ce que j’entendais par fascination.
Il m’a interrompu et m’a demandé comment je trouvais la démarche, la silhouette, le corps de « I comme Italia ».
Je lui avais en effet vaguement parlé d’une de ses courtes vidéos.
« Elle est superbe ! Quelle classe, quelle sensualité, et cette délicatesse dans les  gestes…   » ! Lui dis-je.
En vérité, il aurait aimé que nous parlions uniquement de cela. Je le savais…moi, j’aurais voulu préciser en quoi les citations que je partage ont, elles aussi, un lien direct avec elle.
Nous n’étions pas tout à fait sur la même longueur d’onde. C’est mon double mais je ne lui dis pas tout. Il me prend souvent au mot. C’est sa spécialité. Je lui ai pourtant indiqué à maintes reprises que je ne pouvais être précis dans mes propos que par écrit. Verbalement, je cherche mes mots, et lorsque j’en lance deux ou trois sans trop réfléchir, il les mémorise et me les rappelle quand ça l’arrange ou pour me prendre en défaut. Je ne tenais pas à m’étaler sur la « photo » de  « I comme Italia » ni à lui dire que c’était la deuxième la concernant. Bien sûr, il aurait été ravi de m’entendre en parler non pas de façon globale, évasive mais directement, sans faux-semblants ni tergiversations. « Quand on écrit, on dit tout ou on fait autre chose ! » M’a t’il dit alors qu’il parcourait le chapitre 6 de mon récit…
Lamine Bey Chikhi

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