I comme Italia -27-

Posté par imsat le 22 juillet 2024

« Il n’y a rien de plus précieux au monde que le sentiment d’exister pour quelqu’un. »
(Victor Hugo)
 
C’est la première fois que je cite Hugo. C’est I comme Italia qui a rapporté cette belle citation. Je la reçois comme l’une des plus judicieuses définitions de notre façon de communiquer, de converser. Quand le sentiment d’exister pour quelqu’un s’exprime d’abord par l’écriture, c’est tout simplement merveilleux. Quelqu’un d’autre que mon alter ego m’a demandé qui était exactement I comme Italia. J’ai répondu qu’elle incarnait plusieurs artistes et personnages de romans. Il m’a aussi questionné sur mon autre moi-même que je fais parler de temps à autre. J’ai fait une réponse similaire en indiquant qu’il était lui aussi multiple. J’ai précisé ne pas savoir sur quoi tout cela allait déboucher. Et comme j’ai senti que mes explications n’étaient pas convaincantes, j’ai indiqué qu’il fallait voir les choses simplement et considérer que j’essaie juste de parler de cinéma et de littérature à travers divers itinéraires. En ce qui concerne, par exemple, le cinéma, au lieu d’en parler comme on le faisait à l’époque où l’on fréquentait assidûment les salles obscures, c’est-à-dire de façon immédiate, sommaire et expéditive, eh bien aujourd’hui, c’est complètement différent, en tout cas pour ce qui me concerne, et je prends le temps de dire ce que j’en pense. Je relie le tout à un fil d’Ariane et ce fil d’Ariane, je l’ai appelé I comme Italia. Pourquoi I comme Italia ? Parce que j’ai aimé le cinéma italien des années 60-70. Le cinéma lato sensu incluant acteurs, actrices, techniciens, réalisateurs, etc. J’ai aussi aimé le cinéma français de la même période ainsi que le co-productions franco-italiennes. A mon interlocuteur, j’ai indiqué que mon propos portait en partie sur une fiction en ce sens que tout ce que j’écris sur I comme Italia en utilisant toutes sortes de médiateurs, résulte d’un rêve et entretient ce même rêve. Mais (et c’est vrai) j’ignore sincèrement où je veux en venir à travers les satisfecits toujours mérités que je délivre à ma muse. Il m’arrive de comprendre mais je crois que cela relève plus de la supposition théorique que du réalisme. Par moments, je me demande si elle ne finira pas par se lasser de mes soliloques. Je comprendrais facilement qu’elle s’en démarque parce qu’il y aurait peut-être un excès de cinéma, de nostalgie, de passé. Une lassitude parce qu’il n’y a que des mots…
En écrivant cela, je repense à notre conversation du 19 juillet. C’était comme un dialogue de film. Des phrases courtes, spontanées, des mots significatifs, des citations magnifiques.
Une sorte d’échange épistolaire en temps réel, qualitatif, inspirant, enrichissant, convivial. C’est souvent ainsi avec elle. Et ce sont de vrais moments de bonheur. Là aussi, le cinéma, la littérature et la vie sont intimement liés. J’aimerais bien inclure dans le récit certaines de nos conversations; je lui en parlerai avant…
 
Lamine Bey Chikhi

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