I comme Italia -41 -

Posté par imsat le 8 novembre 2024

« Parfois, dans la vie, on a le sentiment de croiser des gens du même univers que nous. Des extra-humains, différents des autres, qui vivent sur la même longueur d’onde, ou dans la même illusion. » (Agnès Ledig)
Est-ce un récit sans fin ? Je me suis posé la question. Aujourd’hui, j’y réponds par l’affirmative. Je dis bien aujourd’hui parce que dieu seul sait de quoi demain sera fait.
Aujourd’hui donc, j’ai l’impression que ce qui m’incite à vouloir écrire encore sur elle n’a pas de limite. J’ai encore tant de choses à lui dire. Tout ce qui la concerne me parait inépuisable.
En même temps, j’ignore pourquoi il y a aussi dans ma tête une sorte de projection qui vient relativiser mon propos. Je veux dire l’idée, l’hypothèse d’une histoire inachevée pour de multiples raisons. Mon alter égo ne comprendrait pas pourquoi j’épilogue sur une telle issue. Lui, a toujours été dans la simplification, le pragmatisme, il veut toujours agir ici et maintenant. Ce n’est pas mon cas. C’est d’ailleurs pourquoi, mes conversations avec lui sont compliquées. Il est impatient, expéditif. Que ferait-il à ma place  ? Je ne veux pas le lui demander. Je sais exactement ce qu’il me répondra. En ce moment précis, mardi minuit et quart, j’ai envie de dire quelques mots de deux superbes soirées poético littéraires que j’ai passées avec elle les 4 et 5 novembre. Elle était en verve, particulièrement entraînante et très  inspirée. Quand elle réapparait après une absence de trois ou quatre jours, pour moi, c’est le temps retrouvé. Je me répète, j’en suis conscient, elle le sait, je le lui ai dit. Je la tiens régulièrement au courant de mes échanges avec mon alter ego. Je n’ai rien à lui cacher et j’aime bien lui en parler même brièvement. En général, J’en profite pour lui dire ou lui redire simplement qu’elle reste omniprésente dans mes pensées. Je lui prouve ainsi que je pense à elle tout le temps.
« Tout le temps ? »
« Oui, tout le temps
« Je vous adore ! »
« Et réciproquement vôtre »
« Je suis heureuse et émue d’être votre muse »
« Sans vous, je ne me serais pas lancé dans l’écriture du récit…j’écris pour vous »
En repensant aux soirées précitées et à celles qui les ont précédées, je me suis aperçu que leur réussite était surtout l’oeuvre de I comme Italia.
Ma muse est talentueuse non seulement compte tenu de ce qu’elle sait du cinéma, de la photographie et de la littérature, mais pour son inventivité, sa capacité à organiser, à animer une conversation de telle sorte à créer une vraie intimité. J’étais conscient de cette scénarisation et j’avais le sentiment réel d’être pleinement avec celle qui l’a concoctée. Et à chaque fois, je me suis senti dans un espace ressemblant parfaitement à un salon où nous étions en tête à tête dans une ambiance feutrée, agréable, charmante, sereine exactement comme l’est ma fascinante hôtesse.
Les photos noir et blanc, les citations échangées, nos commentaires, nos compliments réciproques viennent toujours agrémenter nos soirées. Dans nos lumineuses évasions poétiques, il y a des rêves, des compliments, de courtes rétrospectives cinématographiques, mais le réel n’est jamais loin. Quand elle me dit qu’elle est émue et heureuse d’être mon inspiratrice, ce n’est pas de la fiction. Quand je lui déclare que je dis ce que pense et je pense ce que je dis, je suis dans le réel. Je ne suis pas non plus dans l’illusion ou la fiction quand je lui dis qu’il n’y a aucune exagération dans mon propos, dans mes sentiments. Oui, c’est vrai, je pense à elle tout le temps. Et cela est normal. J’écris sur elle et j’échange avec elle. Elle fait partie intégrante de mon quotidien. Parfois, c’est lié à quelque chose de concret. Hier, par exemple, je me suis interrogé sur l’opportunité de mettre des photos dans mon récit. Je pense à des photos de stars de cinéma, celles précisément que nous aimons particulièrement (Monica Vitti, Sophia Loren, Stefania Sandrelli, Léa Massari, Jane Birkin, Catherine Deneuve, Audrey Hepburn…). Je pense aussi à quelques unes de ses photos. J’en ai vu trois. Je lui demanderai si elle est d’accord pour que je les insère dans le récit, le moment venu. J’aimerais bien aussi qu’elle écrive un, deux ou trois chapitres du récit, une sorte de synthèse spontanée et totalement libre de nos conversations. Ce serait magnifique. J’aime ses mots, ses phrases, ses exclamations, ses points de suspension, sa créativité, ses audaces artistiques. Elle pourrait aussi écrire sur ce qui l’inspire indépendamment du récit.
Lamine Bey Chikhi
Post-Scriptum : c’est elle qui a déniché la belle citation d’Agnès Ledig

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

 

Moi et plein d'autre chose |
ttyl |
soireeentrefilles |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Les aventures de Maeva Carlino
| sandrinealexandre
| nonogody