I comme Italia- 54-

Posté par imsat le 23 janvier 2025

« Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles chaque matin, au réveil » (Christian Bobin)
David Chavalarias, mathématicien, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des réseaux sociaux, a récemment exhorté les internautes à quitter twitter parce que c’est devenu une machine à manipuler l’opinion.
Voici ce que j’ai écrit immédiatement après avoir pris connaissance de son message: « Moi, je reste sur twitter pour une seule personne et cette personne c’est « I comme Italia ! » C’est philosophique, culturel, litteraire, poétique, physique…Je ne suis pas addict à twitter, je suis addict à « I comme Italia » et ce n’est pas du tout la même chose. » Elle m’a remercié. J’ai ajouté que mon premier réflexe en me connectant était de voir si elle même était en ligne, si elle avait posté des commentaires ou des photos. Aujourd’hui, Twitter n’aurait aucun intérêt pour moi s’il n’y avait pas « I comme Italia ». Si elle venait à quitter ce réseau social, j’en ferais de même sans aucune hésitation. Au surplus, je ne communique qu’avec elle, et comme elle est irremplaçable, je ne regretterais pas de m’éloigner de ce réseau si elle décidait de le quitter.  Donc, oui, je le confirme : je suis totalement addict à Ivana mais pas du tout à twitter. Serais- je amené à m’éloigner de ce réseau pour des raisons indépendantes de ma volonté ? Oui, s’il s’agit d’une force majeure. Pour l’heure, j’y suis, j’y reste sans pour autant exclure l’hypothèse d’une sorte de période sabbatique.
Les perspectives sont aussi un peu liées à la poursuite de mon récit dans la mesure où j’écris ce que m’inspirent à la fois les commentaires, les citations d’Ivana et nos conversations. Pourrais-je continuer à écrire en faisant abstraction de ses réflexions, de ses exclamations, de certains silences ? Oui, mais cela n’aurait pas la même saveur ni la même puissance évocatrice. En revanche, je me suis demandé ce que deviendrait notre relation une fois que j’aurais finalisé mon récit ? J’ai besoin d’écrire encore un certain nombre de chapitres pour parvenir à quelque chose de consistant, peut-être dans le courant de cette année. Mais aprés, que faire ? Je n’en sais strictement rien. Là, je parle tout seul et je ne sais pas du tout ce qu’elle pense. Je m’étais promis en août 2023 d’écrire un récit sur elle, je le lui avais dit, elle m’avait encouragé à le faire, j’étais motivé et archi sûr d’engager et de mener à bien cette démarche à partir d’un sentiment naissant, parcellaire, confus, par moments évanescent, mais extrêmement motivant. Et au départ, ce sentiment était juste connecté à ses mots, ses bribes de phrases, ses formules de politesse. J’étais amoureux de ses mots, de ses phrases, de sa superbe posture sur une photo en noir et blanc. Les choses ont évolué, écrire sur elle est devenu un rituel, il y avait certes du volontarisme de ma part parce qu’il me fallait tenir parole, relever le challenge, mais je devais aussi faire en sorte qu’il y ait toujours de l’inspiration. Et l’inspiration, c’est Ivana avec ses qualités, sa culture, son amour du cinéma, de la poésie, ses silences, ses non-dits. Qu’en sera t-il une fois le récit achevé ? J’ai dit à maintes reprises que ce serait une histoire sans fin parce que Ivana est une inépuisable source d’inspiration. Et au fond, ce que je sais d’elle, c’est son rapport à la culture dans sa globalité. Ce n’est pas elle dans la vie réelle (ou si peu), dans ses souvenirs. Elle n’en parle pas. Je ne lui ai jamais demandé de m’en parler, sans doute parce que je ne suis pas dans ce genre de questionnement. C’est ma conception de la liberté et du jardin secret de chacun. Ce que je crois, c’est qu’elle en sait beaucoup sur moi, sur mes souvenirs à travers ce que j’ai publié sur mon blog et dont elle m’a dit avoir lu des extraits. En définitive, nous sommes dans un échange de type épistolaire sur deux espaces différents. Sur twitter, nous conversons périodiquement, et moi, dans l’écriture du récit, je rends compte de nos conversations en les commentant à ma façon, en considérant au plus près ce qu’elle suggère, ce qu’elle m’inspire. Je n’oublie pas de rappeler que c’est sur twitter que je l’ai connue, dans une ambiance que j’ai très vite trouvée magnifique et à laquelle je me suis aisément adapté. Je ne vois pas en quoi notre relation est ou serait impactée ou menacée par la manipulation médiatique dénoncée par de plus en plus d’internautes. J’espère pouvoir continuer à parler avec elle de cinéma et de poésie tout en poursuivant l’écriture automatique, instinctive du récit. Récit dont je sais parfaitement qu’il comporte des maladresses, des incohérences, des lacunes stylistiques auxquelles je remédierai le moment venu.
Lamine Bey Chikhi

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