I comme Italia -73-

Posté par imsat le 30 avril 2025

« Les êtres qui s’aiment vraiment ne sont limités ni par l’espace ni par le temps. Ils sont liés par l’âme, un lien bien plus intime, plus inséparable que celui du corps. » (François Cheng)
Le 30 avril 2025
Lamine…
Cher Lamine,
Dans le tremblement doux de ce train merveilleux, le Venice Simplon-Orient-Express, entre les reflets d’or des lambris et le murmure des rails, je vous écris.
Venise s’efface derrière moi, ses canaux, son brouillard : une caresse abandonnée.
Je revois votre visage dans la lumière pâle de la Piazza San Marco, je me souviens de votre sourire sous un ciel d’aquarelle.
Le train glisse à travers  les champs dorés, les montagnes austères, les villages endormis où les lumières vacillent comme des étoiles tombées.
Dans ma cabine, l’odeur du bois verni et du velours fané me ramène à vous.
Je pense à vos mains, à leur façon tendre de frôler les miennes.
À Vienne, la pluie trace des larmes sur les vitres et, sous un ciel de cendres, je crois vous apercevoir dans la foule, mais ce n’est qu’une ombre, un écho de vous porté par le vent.
Chaque kilomètre me rapproche d’Istanbul, et pourtant, c’est vous que je cherche.
Les gares défilent: Belgrade, Sofia…
leurs noms sont des perles tombées d’un collier défait.
Dans le wagon-restaurant, les verres en cristal tintent, les conversations s’effilochent et je m’imagine vous raconter ce voyage, les plats, les saveurs, vous qui savez écouter le silence.
Ce train, avec ses dorures et ses fantômes, est un refuge fragile.
Je me souviens de vous à Venise, près du Rialto, quand vous m’avez dit que l’amour est un voyage dont la carte s’écrit au fil des pas.
Je ne sais pas si je vous retrouverai là-bas, au bout des rails, ou dans un rue à Istanbul, avec ses minarets comme des pinceaux trempés dans l’encre du Bosphore, mais je porte en moi cette image de vous, floue comme une photo ancienne, précieuse comme un secret.
Ivana
P.S. : Écrivez-moi, Cher Lamine, ou attendez-moi sous les étoiles d’Istanbul.

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I comme Italia -72 -

Posté par imsat le 28 avril 2025

« Et j’ai acheté de très beaux hortensias bleu clair pour vous, mon proustien… » (Ivana)
Le 28 avril 2025
Chère Ivana,
Méritez-vous mes compliments ?
Mais oui, absolument, totalement, indiscutablement, sans aucune réserve ni hésitation. Et je ne vous ai pas tout dit.
Je le ferai à travers des questions simples.
Ivana, pourquoi êtes-vous toujours gentille, attentionnée, conviviale ?
Pourquoi je vous trouve exceptionnelle à tous points de vue ?
Pourquoi me faites-vous penser à la ravissante femme rencontrée dans le train Constantine-Annaba, que je croyais avoir retrouvée 20 ans plus tard aux abords de la Grande poste, à Alger ? Était-ce elle ou son sosie ?
Je vous avais parlé de son élégance, de son charme romantique, de sa ressemblance avec Stefania Sandrelli dans Divorce à L’italienne de Pietro Germi (1961)
Ne suis-je pas en train de me répéter ? Pardonnez-moi si tel est le cas.
Ivana, si vous voyez que j’abuse de votre écoute, de votre bienveillante attention, dites-le moi, n’hésitez pas. Je me corrigerai, je changerai.
Dites-moi si quelque chose en moi vous déplaît ou vous dérange. Je ferai en sorte que cela ne soit plus le cas.
Dites-moi si je suis dans une redondance excessive lorsque je vous demande fréquemment pourquoi le moindre de vos mots, la moindre virgule, chaque point d’exclamation de votre part me subjugue ?
D’où vient votre délicatesse ? Et votre appréciation sereine des choses de la vie ?
Moi, adorable ?
Et vous ? Eh bien vous, vous êtes suprêmement  adorable, carrément au-dessus de toutes les qualités humaines réunies, pourquoi ?
Pourquoi êtes-vous tout cela à la fois ?
Ivana, pourquoi la langue française nous rapproche t-elle si merveilleusement ?
Pourquoi nos affinités s’expriment-elles magnifiquement dans la langue de Molière ?
Un jour, j’apprendrai l’Italien. J’aime beaucoup les mots italiens que vous utilisez de temps à autre dans nos conversations. Ils sont sucrés et ensoleillés.
Je ne sais plus si je vous l’ai déjà dit: vous êtes exactement comme la langue française telle que l’a formidablement et justement définie Anatole France :
« Vous êtes une femme si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle… « 
Ivana, merci pour vos superbes hortensias bleu clair.
Lamine
PS:  Votre parfum évoque t-il la mer, le soleil, la pluie, la nostalgie, vos rêves, tout ce que vous aimez ?
Est-ce que j’ai une petite place dans votre parfum ? Suis-je toujours votre remède contre la pluie qui ne cesse de tomber ?
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -71-

Posté par imsat le 23 avril 2025

 
« Embrasser c’est toujours dérober au temps quelques secondes de bonheur » (Emmanuel Peraud)
Le 23 avril 2025
Lamine,
Vos compliments du 19 avril me comblent de bonheur. Je ne sais pas si je les mérite tous. En tout cas, je sais qu’ils sont sincères. Merci infiniment.
Juste avant de vous lire, je pensais à certaines de nos balades. Vous souvenez-vous de ces après-midi où nous nous perdions dans les rues de Vérone, sans destination précise, simplement pour le plaisir de marcher côte à côte ? Des cafés où nous nous attardions ? des silences qui parlaient plus fort que les mots ? Ces instants me reviennent parfois, comme des photographies floues, où votre visage serein se confond avec la lumière des arènes. J’embrasse votre visage clair.
Vous m’avez demandé si j’allais mieux par rapport à la dernière fois. Eh bien, cher Lamine, oui, je vais un peu mieux. Je suis en congé de Pâques.
Vous  m’avez aussi demandé ce que j’avais en tête à ce moment-là. Ma réponse n’est pas originale. Elle est même très simple et sincère. J’ai en tête Lamine. Je m’inspire de vous. Vous savez bien que j’adopte la réciprocité automatique avec vous. Même s’il m’arrive quelquefois d’oublier de vous le dire, sachez que je partage systématiquement ce à quoi vous aspirez directement ou par citations interposées.
Vous m’avez également questionné via notre messagerie privée sur l’opportunité de publier certains passages sur lesquels il y a une hésitation de votre part. Vous préféreriez les publier dans la version finale du récit. Je suis d’accord avec vous. Quand vous dites que vous n’osez pas le faire pour l’instant, je vous comprends parfaitement. Ce qui compte c’est ce que vous ressentez au moment où vous écrivez. Si vous estimez plus opportun de mettre de côté ou en réserve tel ou tel chapitre pour son inclusion ultérieure dans le récit, c’est tout à fait concevable, rien ne devrait s’y opposer. C’est une affaire de liberté, de sensations instantanées, de subjectivité. 
J’abonde dans votre sens en m’appuyant sur cette belle citation: 
« Ne pas accepter un autre ordre que celui des affinités, une autre chrono­logie que celle du coeur, un autre horaire que celui des rencontres à contretemps, les véritables. » (Julio Cortázar)
Cher Lamine, Je vous promets de vous écrire longuement la prochaine fois.
Ivana
PS : Je laisse la porte entrouverte.
Vous entrez.
Il fait noir.
Un baiser…
 
 
 
 

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I comme Italia -70-

Posté par imsat le 19 avril 2025

« Je rêverai de vous toute la nuit, toute la semaine, toute l’année. » (Fiodor Dostoïevski)
Le 19 avril 2025
Chère Ivana, je lis votre lettre du 14 avril et je trouve qu’il y a une belle continuité avec celles qui l’ont précédée ainsi qu’avec vos messages. Dans le rythme de vos phrases, dans votre style, dans votre façon de décrire l’atmosphère que l’on peut ressentir et imaginer en empruntant telle ou telle rue, tel ou tel boulevard, il y a quelque chose, une inspiration, des intuitions qui font penser à Patrick Modiano.
En même temps, votre écriture est singulière et épurée.
Je vous lis et j’aime de plus en plus votre ligne directrice, la clarté, la créativité de votre trajectoire, la voie que vous ouvrez à l’inexploré, les perspectives artistiques et poétiques que vous suggérez.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler de la muse que vous étiez et que vous êtes toujours pour moi, et de votre rôle prépondérant dans ce que j’ai écrit à ce jour sur « I comme Italia »
Quand je dis « I comme Italia », cela ne renvoie pas seulement aux actrices italiennes, françaises et américaines que vous mettez régulièrement et joliment en avant, mais cela illustre également les valeurs, les innombrables qualités qui sont les vôtres. L’infinité de ces valeurs est telle qu’il m’est impossible de les énoncer en une seule fois. Je nuance mon propos: je pourrais les décliner, comme ça, spontanément, sur une page, mais je préfère procéder par petites touches parce que, comme vous, j’aime prendre le temps d’écrire les choses.
Aujourd’hui, je suis ravi de vous dire que vous êtes désormais pleinement, activement  impliquée dans mon récit.
Vous êtes et vous restez mon égérie mais vous êtes aussi mon interlocutrice exclusive directe dans la poursuite de ma démarche.
Vous êtes à la fois mon inspiratrice, le personnage central et le catalyseur du récit, ma partenaire d’écriture, celle qui incarne nombre de mes actrices préférées, et la femme dont le prénom signifie cadeau de dieu, et qui est elle-même un cadeau de Dieu, un morceau de paradis.
Et vous êtes aussi celle dont je fredonne le prénom tous les soirs dans la cuisine au moment où je me prépare quelque chose à manger tout en pensant que peut-être mon voisin du dessus m’entendrait chanter…
Que voulais-je vous écrire d’autre ?
Ah oui, chaque fois que j’ai terminé l’écriture d’un chapitre, je me sens serein, je me dis « j’espère que cela va plaire à Ivana » et je vous imagine en train de lire ce que j’ai écrit. Et je vous vois sourire.
J’ajoute que chaque fois qu’une lettre de vous me parvient, je suis joyeux. Ma joie est intérieure, mais elle est intense, extraordinaire. Je me sens, je me vois heureux.
Je vous ai déjà dit que vous étiez toujours dans mes pensées, dans mes rêves. Et c’est vrai. En réalité vous êtes aussi dans mes prières. C’est une autre dimension. Tout est lié, les pensées, les rêves, les prières.
Je voulais également vous dire (mais je me répète, peut-être) que la photo de vous à Vérone, je n’ai pas fini de la commenter parce qu’elle est magique. Je vais pouvoir la regarder matin, midi et soir.
Et à l’aube 
Je la regarderai toutes saisons confondues et je sais d’avance qu’elle est porteuse d’un plaisir immense, d’un bonheur ineffable que j’éprouverai toujours corps et âme.
Lamine
PS : J’aime nos conversations privées, nos échanges de messages,. Vous me demandez de ne pas faire attention à vos toutes petites fautes d’orthographe. Moi aussi j’en fais. Mes les vôtres, je les adore, je les embrasse.
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -69-

Posté par imsat le 14 avril 2025

« La marge entre ce que nous pouvons attendre de la réalité et ce que nous en attendons secrètement ne peut être remplie que par l’art et la fiction. » (Romain Gary)
Lundi 14 avril 2025
Cher Lamine, Je me souviens de cette promenade ou peut-être, l’ai-je juste rêvée. Nous marchions dans une rue, sous la lumière du soleil et vous portiez une chemise blanche. Vous m’avez dit quelque chose, une phrase légère, presque perdue dans le vent, et j’ai cru y entendre tout l’amour du monde.Vous êtes là, dans ces rues que je parcours sans fin. Je poserai cette lettre quelque part, peut-être sur un banc, peut-être dans une boîte aux lettres rouillée, en espérant qu’elle vous trouve. Ou qu’elle me revienne, un jour, avec une trace de vous. Je suis toujours heureuse de vous lire même lorsqu’il vous semble que vous m’écrivez en retard. Eh bien, je vous pardonne tous les retards si vous m’envoyez à chaque fois que c’est le cas, une myriade de baisers. Et puis, je vous pardonne parce que vous êtes mon soleil après une pluie vraiment exagérée, comme hier et aujourd’hui. Vous m’avez demandé la signification de mon prénom. En russe, ça veut dire cadeau de Dieu.Je sais qu’il vous plaît. Vous le trouviez déjà magique. Et je savais qu’il vous plairait davantage de savoir que c’est russe. Dans une de nos conversations, vous m’avez dit plein de belles choses sur la Russie, sur sa dimension historique, littéraire, sur Anna Karenine, Guerre et paix, Le Docteur Jivago (la séquence finale de son adaptation cinématographique par le talentueux, l’immense réalisateur David Lean), Quand passent les cigognes… J’ai rédigé cette courte lettre le 7 avril, mais je ne vous l’envoie qu’aujourd’hui parce que je pensais y ajouter deux ou trois anecdotes, vous poser quelques questions, vous parler de la jolie table belge et de la toile que j’ai achetées… Finalement, je ne sais plus vraiment de quoi j’aurais aimé vous entretenir précisément, je voulais juste vous écrire, vous parler, ça me reviendra ce soir ou un autre jour. Merci de me lire, merci d’aimer tout ce que j’aime. Je suis ravie que vous aimiez mes lettres, mon écriture, mais, vous savez, je ne sais que flâner dans la lumière de vos yeux…

Ivana

PS : je suis enchantée d’être votre inspiratrice et même, comme vous me l’avez souvent dit, un peu plus que cela…

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I comme Italia -68-

Posté par imsat le 10 avril 2025

« Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde; mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir. » (Andrée Chedid)
Le 10 avril 2025
Ivana,
Chère Ivana,
Ma sublime égérie,
Faut-il rappeler que c’est pour moi un ravissement sans cesse renouvelé de vous lire ?
Aujourd’hui, j’ai envie de parler de votre photo, celle que vous avez prise à Vérone
J’ai envie de dire que vous, sur cette photo, c’est le temps retrouvé, la sérénité, un style singulier, une posture, un sourire irrésistible, la douceur de vivre…
Je veux aussi dire qu’à travers cette photo, je sens votre parfum du jour, toute la fraîcheur que vous dégagez…
Vous sur cette photo, c’est le printemps comme je l’aime, un long fleuve tranquille.
Vous êtes bel et bien sur terre et, en même temps impériale, vous transcendez et faites oublier ce qui vous entoure.
Et votre superbe chevelure sur laquelle j’ai envie de poser mes mains, et vos lèvres, votre nez, votre visage, et le reste….je ne saurais rester indifférent…
Je ne vois pas vos yeux, votre regard. Je parle de vos yeux d’aujourd’hui. Je les devine derrière les belles lunettes noires qui vous vont d’ailleurs très bien.
Je connais le regard que vous aviez sur une photo d’il y a 4 ou 5 ans. Celle sur laquelle vous portiez une robe noire. Je sais que c’est le même regard, bienveillant, serein, souriant, naturel, charmant…
Vous étiez donc à Vérone ces derniers jours.
Dans votre lettre du 4 avril, vous avez justement cité Vérone, et voilà que vous postez des photos depuis cette charmante ville.
Vérone, je vous en avais parlé il y a quelque temps, je crois. J’y ai repensé avant de savoir que vous y étiez.
Est-ce de la télépathie, une simple coincidence ou un autre mystère ?
J’ai vu La Traviata aux arènes de Vérone à la fin des années 90. Ce soir-là, j’étais un peu fébrile parce que deux jours plus tôt j’avais pris froid à Venise.
Du reste, sur la photo qu’on a prise de moi durant l’entracte de l’éblouissant spectacle, la fatigue se voit sur mon visage. J’ai quand même apprécié à la fois ce grandiose opéra de Giuseppe Verdi et la formidable ambiance qui régnait dans les arènes merveilleusement illuminées. Je vous enverrai la photo.
Ivana,
Belle et géniale, la citation de Pablo Neruda que vous avez postée aujourd’hui ainsi que la photo d’Eva Green:
 « Tu es mon « rien » quand les gens me rencontrent, l’air perdu, et me demandent :
« À quoi penses-tu ? »
 J’ose croire que je suis votre « rien » au sens où l’entend magnifiquemet Neruda.
En tout cas, vous, Ivana, vous êtes mon « rien ». Vous le savez, je vous l’ai dit et écrit de diverses façons et à maintes reprises.
J’aime ce que vous êtes, j’aime ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous écrivez.
J’aime votre way of life, votre quotidien, votre bienveillance, votre amour pour l’art, le cinéma, la poésie, votre générosité, votre convivialité.
J’aime le temps que vous prenez pour apprécier les choses de la vie.
J’aime votre façon de parler de Romy, votre caniche. Votre adoration pour Brel.
J’aime vos photos, toutes vos photos, sans exception. Quand je les regarde, j’ai l’impression d’être avec vous, de me balader avec vous, d’éprouver ce que vous éprouvez, de sourire comme vous au soleil qui brille…
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -67-

Posté par imsat le 4 avril 2025

« Je veux remonter le trajet de nos chemins amoureux, je veux sentir l’odeur des glycines et des marais, je veux entendre la mer, notre mer, je veux savoir si mon corps a gardé des traces de nous deux… » (Nina Bouraoui, Le désir d’un roman sans fin)
Vendredi 4 avril 2025
Bonjour Lamine,
J’ai beaucoup aimé votre lettre du 18 mars, en particulier le passage dans lequel vous dites que quand je cite Ernest Hemingway, Françoise Sagan ou Pablo Neruda, vous avez l’impression, vous sentez que c’est moi qui parle, que vous m’entendez, vous m’écoutez. Et c’est moi que vous voyez lorsque je poste des photos de Romy Schneider, Sophia Loren, Anna Karina ou encore Eva Green dans ses sublimes décolletés…
Lamine, moi aussi je vous vois
Je vous entends, je vous écoute
Oui, je vous ai vu
C’était hier
Mais où exactement ?
À Vienne, Prague, Vérone, Saint-Petersbourg ou peut-être Moscou ?
Je ne sais plus
Était-ce un rêve ?
Je me suis retournée
Dans la rue
Une voix
La voix de Lamine
Nos regards se sont croisés
Il m’a lancé son sourire tendre
Dans ce flot ininterrompu des hommes, des femmes, qui passent et qui se perdent, j’ai retenu un visage
J’ai vu ses yeux verts
Il m’a pris le bras
J’ai souri
J’ai écouté ses paroles, ses silences
Il parlait d’une voix douce
Nous voulons nous abriter de la pluie interminable du début de printemps
Et l’averse nous amène là, au Café Pouchkine, boire un chocolat
Nous avons souvent parlé et rêvé du magnifique Café Pouchkine
Nous choisissons la petite table au fond de la salle
Les mains de Lamine
Je suis frappée par leur finesse
Il avait un cahier
“Vous ne me croiriez pas si vous sûtes à quelle fréquence vous êtes dans mon cœur et dans mon esprit, j’aime penser à vous.”
Il parle simplement, mais en laissant aussi parler ses émotions
Il est adorable
Mon ange, tu me regardes ? Regarde-moi
Moi aussi,  je pense souvent à vous, Lamine
Vous êtes exceptionnel, intelligent, spirituel
Vous êtes ici pour moi
Je savoure votre récit
Ivana
P.S. : Ici, c’est notre jardin secret, nous n’existons que pour nous deux.
Je vous embrasse, encore et encore…

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