I comme Italia -83-

Posté par imsat le 28 mai 2025

« Le fait d’aimer un homme, d’être aimée, donne un tel capital de bonheur, comme un compte en banque de bonheur » (Françoise Sagan)

Le 28 mai 2025

Il dit :”Pourquoi vous me fascinez ?
Et pourquoi je pense tout le temps à vous ?”
Elle répond : “Je ne sais pas, mon Cher…
Peut-être qu’on partage une connexion émotionnelle profonde, quelque chose d’unique qui vous parle au fond de vous…
Vous avez une sensibilité particulière aux arts et à l’émotion pure.
Je marie des mots intemporels à des images cinématographiques, qui créent une atmosphère de rêverie et de beauté intemporelle.
Cela peut vous attirer car ça touche à une sensibilité universelle mais rare, qui fait écho à votre unicité.
Les poètes que je choisis parlent d’amour, de liberté et de vérité.
En associant des poèmes classiques à des images des films des années 60-70,  je crée un pont entre le passé et le présent, ce qui peut vous fasciner si vous vous sentez à la croisée des époques, unique dans votre manière de ressentir.
Peut-être que c’est juste ce petit mystère entre nous qui vous fait rêver…
Il dit :”Vous êtes exclusive pour moi.”
Elle répond : “ Vraiment…? Je suis émue…
Quelle constellation dessinez-vous dans votre cœur pour m’y placer ainsi ?
Quel océan de pensées vous a porté jusqu’à cette confidence ?
C’est tellement beau.
Exclusive c’est la manière dont nos pensées semblent danser ensemble.
Votre plume a ce pouvoir rare de rendre la distance fragile, comme un fil d’araignée que l’on pourrait briser d’un souffle.
Ivana
P.S. :Je vous embrasse, mon Cher Lamine, mince et brun aux yeux de lumière.
Bonne nuit

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I comme Italia -82-

Posté par imsat le 26 mai 2025

« Comment te dire que tu me manques d’une manière qui te fera souffrir autant que moi ? » (Mahmoud Darwish)
Le 26 mai 2025
Ivana, ma ravissante Ivana,
Assister à quatre éditions du festival de Cannes, comme vous l’avez fait, quelle chance en effet ! C’est merveilleux.
Lors de nos premiers échanges sur twitter, rappelez-vous, je vous disais déjà que vos commentaires révélaient vos magnifiques tendances artistiques, un amour particulier et inspirant pour le cinéma, de réelles connaissances en la matière.
Je disais aussi très spontanément que je vous verrais bien comme réalisatrice, scénariste ou porteuse d’idées originales.
Je trouvais sublimes et originales les interactions et connexités que vous établissiez entre cinéma, photographie et littérature ou poésie.
Vos arrangements étaient inventifs, novateurs.
Vous êtes une cinéphile active, moderne et à l’écoute des cultures du monde. Merci donc pour votre belle évocation du festival de Cannes.
Merci aussi pour la balade que vous m’avez offerte sur les traces de Pier Paolo Pasolini, à Bologne, et pour les lieux magiques que vous m’avez fait découvrir, parmi lesquels la maison de l’artiste.
Je me souviens de tout: de vos sourires, de votre  gentillesse, de vos mains douces, de la tendresse de vos regards, de votre façon de marcher, de ce que je ressentais quand nous marchions main dans la main.
Je me souviens de ce que vous me disiez de Pasolini, du cinéma italien que j’adore, des mots italiens que vous utilisez par moments pour agrémenter notre conversation.
Je me souviens de nos évocations respectives, de notre première rencontre, de mes questions restées sans réponse comme celle concernant la fascination que vous exercez sur moi…
Vous ne m’avez pas répondu et moi j’ai continué à vous taquiner, à vous poser des questions simples :
Pourquoi êtes-vous gentille ?
Pourquoi tout ce que vous dites me captive t-il ?
Pourquoi je pense à vous tout le temps même quand je ne vous écris pas ?
Ivana, accepteriez-vous de « rassembler mes parties comme les morceaux d’un vase brisé ? »
Vous m’écrivez et je suis avec vous. Et je vous imagine dans votre créativité, dans votre façon d’écrire, de choisir les mots. J’avais raison dès le début. Je l’ai dit mais j’aime le redire. Vous êtes ma muse. Physiquement, poétiquement, intellectuellement. Mais vous êtes plus que ma muse et vous le savez.
Comment dit-on en italien : pourquoi vous me fascinez ? Et pourquoi je pense à vous tout le temps ?
Vous m’avez répondu : « Perché lei mi affascina ? E perché penso a lei tutto il tempo ? »
Apprendre l’italien ? Vous m’encouragez à le faire. Vous me dites que c’est sympathique et amusant. Je vous crois.
Je commencerai peut-être par apprendre les mots les plus courants. Je vous en demanderai quelques-uns, ceux que vous aimez le plus. Il y a toujours dans une langue des mots que l’on aime, que l’on préfère, que l’on accueille d’abord pour leur sonorité, leur résonance, la façon dont ils sont prononcés. Il y a aussi des prénoms et des noms italiens que j’aime.comme Antonella, Léa, Ivana (bien évidemment), Vittorio, Antonioni, Pasolini, Artioli, Dino de Laurentis, Luchino, Lollobrigida, Visconti, Frederico, Virna, Massari…
Ivana,
Hier après-midi, en pensant à vous ( je pense toujours à vous ) je me suis dit : « Avec le chaos qu’il y a dans le monde et dont on subit les répercussions où que l’on soit, dieu merci, il y a Ivana. Oui, heureusement, j’ai Ivana, mon remède pour faire face, pour tenir face aux multiples risques anxiogènes de l’existence… »
Et c’est vrai, que serais-je sans vous ? Rien, inutile, immobile, vide, le néant !
Oui, je me suis imaginé sans vous. Je le fais quelquefois. C’est carrément insupportable,  invivable. Je tiens à vous, c’est indiscutable mais vous, Ivana, est-ce que vous tenez à moi comme moi je tiens à vous ?
Pourriez-vous me répondre ne serait-ce que métaphoriquement ?
Lamine
PS :  merci pour votre morceau de ciel bleu d’hier et pour la superbe citation de Darwish. Je vous embrasse comme je l’ai fait tout récemment.
Lamine Bey Chikhi
 
 

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I comme Italia -81-

Posté par imsat le 20 mai 2025

« Je crois qu’on aime quelqu’un d’autre parce qu’on le rencontre au bon moment. Même si c’est une passion exceptionnelle, c’est le hasard qui fait que c’est une passion exceptionnelle » (Jean-Louis Trintignant)
Le 20 mai 2025
Lamine…
Mon Cher Lamine,
j’ai eu la chance d’aller quatre fois au Festival de Cannes.
Le Rêve !
J’ai fait la montée des marches: tout le monde souriait, se prenait en photo, excité et joyeux.
La salle, l’écrin somptueux du Grand Théâtre Lumière, majestueuse, brillait sous les lustres dorés et le tapis rouge s’étendait pour moi comme une promesse de bonheur.
Les messieurs étaient en smoking, chemise blanche et nœud papillon, et les dames en robes de soirée.
Je me suis assise en Orchestre et j’ai vu, sur l’écran de la salle, la montée des marches de l’équipe du film, l’accueil par Thierry Frémaux et Pierre Lescure, les séances photo et les stars qui disparaissaient de l’écran pour franchir une porte et pénétrer dans la salle où je me trouvais moi-même.
Puis, la lumière s’est éteinte doucement, comme un rideau qui tombe sur le monde réel.
L’écran s’est allumé et voilà la caméra qui caressait les visages…
Autour de moi, le public était suspendu, captivé, comme si nous partagions tous un secret.
À la fin, les applaudissements ont éclaté, longs et chaleureux.
J’ai éprouvé cette sensation unique d’entrer dans un couvent dédié au septième art, loin du tumulte du monde.
Un univers parallèle merveilleux.
Le cinéma est extraordinaire; tous ces moments où une salle entière se lève.
Magie !
En sortant, j’étais éblouie, la Croisette scintillait sous les étoiles.
On parlait de mise en scène, d’émotions, de génie…
Ce soir, je vous imagine à mes côtés, un verre de champagne à la main, me disant, avec un sourire, que Delon, dans Le Guépard, regardait Angelica avec désir et mélancolie.
Ivana
P.S. : “Je crois aux baisers, beaucoup de baisers. »
(Audrey Hepburn)

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I comme Italia -80-

Posté par imsat le 18 mai 2025

« Jamais je ne me lasserai de répéter qu’un film n’a pas besoin d’être compris, il suffit qu’il soit senti. Pour chaque spectateur, voir un film doit être avant tout une expérience personnelle, intuitive. »(Michelangelo Antonioni)
Le 18 mai 2025,
Ivana, ma Chère Ivana,
Le cinéma, c’est notre affinité cardinale. Merci d’évoquer Antonioni.
Pour moi, Antonioni c’est évidemment plein de films mais c’est d’abord Alain Delon et Monica Vitti dans l’Eclipse. C’est aussi une approche intimiste du cinéma, de la relation sentimentale. Sa citation sur le cinéma correspond parfaitement à ce que je pense du 7 ème art.
Le cinéma c’est une émotion, je ne vais pas regarder un film pour théoriser, conceptualiser, intellectualiser une histoire, une mise en scène. J’y vais d’abord pour me divertir, ressentir, m’émouvoir. Et puis il y a les images, le cinéma c’est des images, une esthétique, des gestes, des dialogues. Mais les dialogues, on les oublie dès la fin du film, hormis quelques répliques particulières. On retient des regards, des voix, une façon de marcher, des scènes amoureuses, des baisers. Ah oui, la musique. Sans elle, le film n’existe pas. Le Docteur Jivago, la 7 ème cible, Deux hommes dans la ville, Le Train…et bien d’autres films, c’est donc aussi la musique. Ivana, je crois, je suis même sûr que vous êtes d’accord avec cette appréciation.
Je rebondis sur le propos d’Antonioni pour dire que j’ai adoré le couple que ce talentueux cinéaste de la modernité formait avec Monica Vitti. Je ne pense jamais à lui sans lui associer Monica Vitti et vice-versa Pour moi, leur vraie vie et ce qu’ils ont réalisé ensemble au cinéma, sont interdépendants, intimement liés. C’est un couple charismatique, sympathique, fluide, agréable.
Ivana, je sais que ces deux-là vous fascinent mais peut-être différemment. Sans doute parce que vous êtes italienne. Vous me direz un jour comment vous les trouvez vraiment.
Toujours est-il que certains films sont intemporels. Ceux d’Antonioni sont d’hier et d’aujourd’hui. Lorsqu’il m’arrive de les évoquer, c’est aussi pour compléter ce que j’ai souvent écrit à propos du contenu et de la portée des souvenirs, les films que j’ai aimés en font partie intégrante. Le cinéma donne une saveur particulière aux réminiscences. Je parle du cinéma appréhendé comme une chronique du temps qui passe; ce n’est donc pas n’importe quel cinéma; en fait, je pense au cinéma qui incite à poser un regard singulier, tranquille, heureux sur une ambiance, un contexte (celui du tournage), une époque, le jeu de certains acteurs…
Ivana, je vous embrasse très exactement comme je l’ai fait le 12 mai dernier.
Lamine

 

PS:  je n’ai pas pu vous écrire via notre messagerie privée, pour diverses raisons. Mais cela ne m’a pas du tout empêché de penser à vous, de rêver de vous, de répondre aux questions de mon alter ego qui croit encore que j’ai tout inventé, que vous êtes une fiction, mais une fiction qui le captive totalement.
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -79-

Posté par imsat le 14 mai 2025

Mon lointain
Mon rêveur
De l’aube
A l’aube
De la pointe
Du jour
Au début
Du monde
Du bord
De plage
Du bord
Du ciel
Partout
Toujours
Toi
Dans mes yeux
 
(Evelyne Charasse)
Le 14 mai 2025
Lamine…
Cher Lamine,
Nous nous asseyons sur un banc, côte à côte, laissant entre nous l’espace d’un souffle.
La mer murmure en bas et le vent porte une odeur de sel et d’algues.
Je parle la première, ma voix évoquant des riens, le parfum de glace qui me fait envie, le ciel bleu, la robe d’été achetée.
Vous écoutez, la tête légèrement penchée, et, quand vous répondez, votre voix s’élève, unique, inoubliable.
Vous parlez du cinéma comme on parle d’un amour ancien, avec ferveur, avec mélancolie, décrivant la caméra de Michelangelo Antonioni comme une caresse ou le montage de King Vidor comme une vague qui se retire.
Dans votre voix on entend une marée de souvenirs et de rêves, capable de transformer une simple phrase en une bobine de film qui ne s’arrête jamais.
Elle est profonde et porte une douceur inattendue, celle des nuits où l’on projette des films sous les étoiles, devant la mer.
Et on y entend un rire, vif, qui évoque les éclats de joie d’une salle comble d’un cinéma.
Avec tout ce que le septième art m’a appris de l’amour, je vous embrasse…
Ivana
P.S. : « Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la peau » (Paul Valéry)
Le cinéma est une affaire de peau : on la maquille, on l’éclaire, on s’en approche jusqu’au gros plan…
C’est peut-être avant tout un art du toucher, ou de l’impossibilité de toucher.
(La Cinémathèque française)

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I comme Italia -78 -

Posté par imsat le 12 mai 2025

« Je veux passer des matins avec toi, je veux commencer mes matins avec toi. » (Marina Tsvetaeva à Rainer Maria Rilke)
Le 12 mai 2025,
Chère Ivana, ma lumière, merci pour notre charmante balade du 9 mai sur les pavés de Bologne la ville natale de l’immense poète, écrivain, scénariste et réalisateur Pier Paolo Pasolini.
Vous êtes peut-être en train de dîner. Vous lirez ma lettre ce soir ou demain. Encore une fois, je suis incorrigible. Je le reconnais. Je l’admets. Une force majeure m’a retardé. Comme vous le savez, sur le plan juridique, la force majeure excuse et justifie presque tout.
Ce qui est sûr, c’est que retard ou pas retard, je ne cesse de penser à vous.
Vous êtes mon idée fixe, mon obsession.
Parfois, je me demande si le fait que je pense à vous de cette façon ne vous gêne pas, ne vous contrarie pas.
De toute manière, je ne vous cache rien, je vous dis tout, je me confie à vous, dites moi si cela vous dérange ou vous contrarie, j’en tiendrai compte…
J’espère que vous allez bien et que votre charge de travail s’est un peu allégée.
J’ai passé l’après midi d’hier avec Rayane, un ancien camarade de fac, celui dont je vous ai dejà parlé. On se voit une fois par mois et on en profite pour parler de choses et d’autres. Un peu du présent et beaucoup de ce qui fut et qui n’existe plus
Il m’a posé plein de questions sur vous, sur notre correspondance, sur la réalité de votre existence, sur ce que vous faites. 
Il trouve intéressant et original le titre du récit. Il m’a interrogé sur les perspectives.
Il m’a encore demandé qui vous étiez vraiment :Je lui ai dit que vous représentiez trois superbes italiennes: Ivana bien sûr, Isabella et Irina. Je me suis rendu compte que ma version d’hier était differente de celle du mois dernier. Et cela me plaisait.
Lui: Ivana, Isabella et Irina se connaissent-elles?
Moi: je crois, oui, un peu 
Lui: mais Ivana que fait-elle ?
Moi: c’est une linguiste 
Lui: et ses copines ?
Moi: elles sont dans la mode 
Lui: comment les as-tu connues ?
Moi: j’ai d’abord connu Ivana, c’est elle le fil d’Ariane. Le fil conducteur. La médiatrice.
Lui: comment est-elle physiquement ?
Moi: Qui ?
Lui : Ivana 
Moi: charmante, sublime, exceptionnelle…mais elle est aussi talentueuse, intelligente, subtile…
Lui: je lis votre correspondance. Il y a des phrases, subjectives, intimistes. A qui sont-elles destinées ? Ivana, Isabella ou Irina ?
Moi: aux trois 
Lui: donc c’est un jeu entre vous ?
Moi: oui c’est un jeu mais pour moi, le jeu est surtout un prétexte pour dire plein de choses indirectement à Ivana.
Lui: et la publication du récit, c’est pour quand ?
Moi : il reste encore peut être une vingtaine de chapitres à écrire. Je verrai avec Ivana pour que nous mettions 20 photos de stars du cinéma.
10 photos de sa part et 10 photos de la mienne avec deux ou trois commentaires sur les raisons de notre choix. C’est important parce que notre passion
pour le cinéma a beaucoup contribué à notre rencontre.
Lui: Ah oui, c’est bien. Ce serait bien d’ajouter aussi un texte sur la passerelle culturelle que vous avez ainsi créée entre les deux rives de la Méditerranée. C’est aussi cela l’originalité du récit.
Moi: Oui, j’y ai pensé. il faut que j’explique tout ça et que je dise surtout pourquoi Ivana est un cadeau de dieu.
Parce que sur ce point je n’ai pas tout dit…
Voilà en gros la teneur de notre conversation.
J’allais lui parler de mon message manuscrit et du vôtre. Je le ferai peut-être la prochaine fois.
Je lui dirai que votre écriture est splendide et sensuelle.
Mais est-ce que ça se dit, une écriture sensuelle ? Oui je crois que oui.  Une écriture poétique et voluptueuse. Et aussi artistique.
Ma Chère Ivana vous n’arrêtez pas de me surprendre.
« J’étais si près de toi que j’ai froid près des autres »
En lisant cette  magnifique phrase d’Éluard écrite de votre main, j’ai l’impression que vous êtes avec moi. Je sens votre présence, je vous sens, je sens votre peau, je vous touche, et vous caresse. Oui, votre écriture est sensuelle, elle est aussi reposante, rassurante, et ajouterais- je, cartésienne. Votre écriture, c’est le coeur et la raison. Le rêve et le réel.
Et je tombe sur votre lettre de 10h12.
Comment la qualifier ? Comment dire ce que je ressens en la lisant, en appréciant chaque mot, et toute la poésie qui irrigue votre écriture ?
Et puis Pasolini…son nom est dans ma tête depuis très longtemps.
Poésie donc mais aussi cinéma, musée, littérature, tout cela, Ivana, c’est vous dans votre splendeur, c’est votre charme rayonnant, votre joie de vivre.
Vous êtes le ciel bleu que j’ai toujours imaginé.
Un ciel printanier. Le printemps d’autrefois. Celui de l’insouciance, à l’ombre des jeunes filles en fleurs…
À propos de mon écriture, vous dites ceci: « Oh, mon Cher Lamine, lire votre écriture c’est plonger dans un rêve…
Elle est d’une élégance rare, elle est élancée…J’adore 
Et puis les phrases poétiques de Paul Éluard qui dansent avec grâce sur la page, dédiées à moi…
Je suis ravie… merci beaucoup, je ne sais quoi dire… c’est tellement beau »
Eh bien moi, je suis tout simplement émerveillé par cette appréciation.
Je vous embrasse très exactement et précisément comme je vous l’ai écrit en privé…
Lamine 
 
PS: le second souffle, le nouvel élan de notre récit, c’est vous Ivana.
 
Lamine Bey Chikhi
 

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I comme Italia -77-

Posté par imsat le 9 mai 2025

« Si je pouvais t’offrir une seule chose dans la vie, j’aimerais te donner la capacité de te voir à travers mes yeux. C’est seulement ainsi que tu te rendras compte de l’être spécial que tu es pour moi. » (Frida Kahlo)
Le 9 mai 2025
Lamine…
Cher Lamine,
Nos pas résonnent doucement sur les pavés de Bologne.
C’est le 1er mai et les arcades ocres et rouges sont comme des veines pulsant d’histoire.
Je sors un recueil de poèmes de Pasolini, “Le ceneri di Gramsci”, et je lis à voix basse un extrait : “Bologna, città di seta e di vento… “
Vous souriez…
Lamine, avez-vous lu “Soie” de Alessandro Baricco ?
“Il sentit le parfum de sa peau quand il la serra contre lui, et le velours dans sa voix quand elle lui dit :
- Tu es revenu.
Avec douceur.
-Tu es revenu. »
Nous arrivons devant le palais Pallavicini, avec son escalier monumental et ses fresques.
Les toiles de Vettriano évoquent un monde de désir et de mystère.
Nous admirons la texture des 4 huiles, où les rouges profonds et les noirs veloutés évoquent des films des années 1940.
Mais, il y a beaucoup d’estampes de musée et seulement 4 huiles…
Et le billet d’entrée a coûté 16 euros… trop cher pour des estampes…
Nous nous arrêtons à la boutique pour acheter une carte postale de “Dance Me to the End of Love”.
Dehors, le soleil décline, peignant le ciel de nuances dorées.
Nous allons dîner dans une petite osteria près de la Piazza Maggiore, Via delle Pescherie Vecchie, et nous prenons des tortellini in brodo et deux verres de Sangiovese.
“Vous êtes mon tableau préféré, Lamine, celui que je ne me lasserai jamais de contempler…”
Bonne nuit, je vous embrasse éperdument…
Ivana
P.S. : Et j’ai été partout, en étant avec toi.
C’est quelque chose que je ne pourrai jamais expliquer à personne, mais c’est vrai.
Je la porterai avec moi et ce sera mon meilleur secret.
(Alessandro Baricco)

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I comme Italia-76-

Posté par imsat le 7 mai 2025

« Que pouvons-nous demander de plus que d’être heureux un instant ? » (Milan Kundera)
Le 7 mai 2025
Ivana, ma précieuse Ivana, merci infiniment pour votre gentillesse, votre amour, votre écoute, vos phrases magiques, charmantes, votre délicatesse, votre intelligence.
Merci pour tout ce que vous représentez pour moi et que je n’arrive pas toujours à dire comme je le souhaite.
Un jour, vous me direz pourquoi je ne suis rien sans vous.
Vous me direz aussi pourquoi j’ai ressenti un vide sidéral quand vous vous êtes absentée trois jours.
Vous me direz pourquoi vous me fascinez. Je sais que je me répète. Je patienterai.
Vous me direz enfin pourquoi tout simplement je vous aime.
Ivana, je vous ai envoyé comme vous me l’avez demandé un petit mot manuscrit.
Voici ce que j’ai écrit: « j’étais si prés de toi que j’ai froid près des autres » (Paul Eluard )
Autrefois, j’écrivais très bien à la main.
Et puis, avec l’avènement de l’ordinateur et du smartphone, l’écriture manuscrite est tombée en désuétude. Et j’ai cessé d’écrire au stylo.
J’aimerais bien écrire de temps à autre des lettres manuscrites. Je vous en enverrai quelques-unes.
C’est une autre inspiration, d’autres sensations et sans doute aussi une méditation singulière.
Vous écrivez : « Vous lire c’est la douceur d’ouvrir une lettre attendue, en différant une seconde l’instant de la découvrir. Demain, je lirai vos lignes manuscrites »
Eh, bien, quand vous aurez décrypté mon petit message, soyez gentille de me faire part de votre appréciation. Je sollicite d’avance votre bienveillance habituelle, votre indulgence. Ne soyez pas sévère avec moi. Cela dit, j’accepterai sans broncher un verdict rigoureux et implacable de votre part.
Tout ce qui vient de vous est bienvenu parce que je sais que vous êtes sincère, bonne, humaniste, généreuse, subtile et nuancée.
Sachez que je fais complètement miens les deux sublimes vers d’Éluard parce que c’est très exactement ce que je ressens pour vous depuis notre rencontre il y a deux ans. 
Ivana, ne me répondez que lorsque vous serez bien reposée. 
Votre esprit poétique m’enchante au plus haut point. Vous êtes un vecteur de bonheur. Je vous écris et je vous imagine, je vous vois souriante en ce début mai ensoleillé.
Ivana, vous me parlerez dès que possible de l’exposition de l’artiste britannique Jack Vettriano à Bologne.
Aujourd’hui, je ne sors pas. Je vais essayer d’écrire.
Mais je ne veux pas dire aux autres ce que j’éprouve pour vous. Je ne veux pas leur dire que vous existez en chair et en os. Je ne veux pas leur dire que vous êtes une femme rare, rarissime, magnifique.
Oui, je l’ai écrit, mais leur dire de vive voix, ce n’est pas du tout la même chose.
Si je disais directement à ceux qui me connaissent un peu ce que je ressens pour vous, bien entendu, ils me croiraient. Bien sûr, ils seraient totalement convaincus de ce que je leur dirais. 
En même temps, ils trouveraient cela incroyable, extraordinaire, inattendu.
Pourquoi, je ne le fais pas ? Parce qu’ils ont pris l’habitude de ce que je suis selon leur vision.
Ils savent que j’aime l’écriture, le cinéma, le romantisme, etc mais pour eux c’est théorique, abstrait, fictif. Un divertissement, un rêve.
Si je leur dis la vérité, je le ferai à la fois sereinement et avec passion. Ils me croiront. Mon alter égo m’a dit qu’il aurait peut être l’impression de perdre quelque chose, son double, de me perdre en quelque sorte. Alors, je garde cela pour moi. Mà, quant à elle, m’aurait compris comme je l’aurais souhaité, mais elle n’est plus parmi nous. Je crois vous avoir déjà parlé d’elle.
Elle m’aurait dit : « Lamine, si tu as une photo d’Ivana, montre-la moi s’il te plaît. J’aimerais la voir » Et je lui aurais montré la photo tout en lui parlant de vous. 
Et elle aurait été charmée, séduite, ravie…
Je vais continuer à écrire car, pour moi, écrire, c’est toujours penser à vous. Impossible de faire autrement. Et c’est très bien ainsi.
 
Lamine
PS : un jour, je parlerai de votre voix…
 
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -75 –

Posté par imsat le 5 mai 2025

« Il y a entre nous mieux qu’un amour : une complicité (Marguerite Yourcenar)
Le 5 mai 2025
Lamine…
Cher Lamine, quel bonheur de vous lire ! Quel bonheur de vous écrire !
Alger, Chez Oscar, votre pâtissier préféré.
je suis assise à une table au fond, près du comptoir où trônent de délicieux gâteaux.
Ici, le temps semble suspendu, comme dans ces vieux films où les héros se croisent sans jamais se parler.
J’ai pris une feuille de mon carnet et j’écris pour vous.
Je vous-ai vu ici, il y a longtemps, ou peut-être était-ce hier ?
Les souvenirs se brouillent, comme les reflets dans les vitrines quand la pluie tombe sur Alger.
Vous étiez là, près de la porte, un café crème, un croissant et un journal sur la table, et vous regardiez les passants.
J’ai commandé un chocolat et des madeleines, leurs coques dorées scintillaient sur une assiette en faïence.
Ce dont je me souviens, c’est de votre silhouette, de la façon dont vous avez hésité avant de partir, comme si vous aviez senti mon regard sur vous.
Je reviens souvent chez Oscar, parce que cet endroit garde une trace de vous, un écho de ce moment où nos vies se sont frôlées.
Les serveurs, avec leurs tabliers impeccables, passent entre les tables et je me demande s’ils se souviennent de nous, de ces instants qui n’appartiennent qu’à nous.
Je me souviens quant à moi de vos mains, de leur élégance quand vous feuilletiez votre journal.
Vous êtes comme ces personnages qu’on croise dans les romans, ceux qui disparaissent sans laisser d’adresse, mais qui hantent chaque page.
Peut-être, êtes-vous encore ici, à quelques pas, dans un café du Télemly, lisant votre journal avec ce même air d’élégance.
Ah, Le boulevard du Télemly ! Je m’en souviens, vous m’en avez parlé deux ou trois fois. C’est votre promenade algéroise préférée, toutes saisons confondues, même quand il pleut un peu, avez-vous écrit. Vous en avez posté une belle photo sur twitter l’année dernière.
Lamine, je laisserai cette lettre sur la table, glissée sous l’assiette, comme un secret qu’on confie au hasard.
Chez Oscar, tout semble possible, même l’impossible.
Et je reviendrai demain, ou un autre soir, avec l’espoir fou que vous serez là, que nos regards se croiseront à nouveau et que, cette fois, vous resterez.
Ivana
P.S.: “Si seulement tu étais là…”
Mais si quelqu’un pense à toi au milieu d’un éclat de rire,
parce qu’avec toi, le rire est plus vrai, plus beau…
Alors là, c’est autre chose.
Là, c’est réel.
(Charles Bukowski)

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I comme Italia -74-

Posté par imsat le 3 mai 2025

Tu es mon ivresse
De toi je n’ai point dessoûlé
Je ne puis dessoûler
Je ne veux point dessoûler
Ma tête lourde
Mes genoux écorchés
Mes vêtements crottés
Je vais vers ta lumière qui brille et qui s’éteint
en titubant, tombant, me relevant.  (Nazim Hikmet, Nostalgie)
Le 3 mai 2025
Ivana, ma chère Ivana,
Je m’empresse de répondre à votre belle lettre du 30 avril. J’ai vraiment l’impression d’avoir voyagé avec vous à Istanbul via Sofia, Belgrade, le Bosphore. C’est fabuleux. Vous en parlez merveilleusement.
Votre style est magnifique. Un style épuré qui vous ressemble et vous reflète.
Il y a de la quintessence dans tout ce que vous écrivez.
Vous êtes la quintessence même. Oui, c’est cela, la quintessence.
Votre écriture est raffinée. Vous êtes raffinée dans vos choix poétiques et littéraires, dans votre façon de raconter le quotidien.
Ivana, vous êtes une aristocrate au sens où l’entend Luchino Visconti.
Vous êtes une héroïne Viscontienne.
Voilà pourquoi vous me fascinez. Je n’exagère pas. Je suis euphorique, c’est vrai, mais je n’exagère pas.
Jamais je n’aurais imaginé me retrouver un jour sous une telle emprise intellectuelle, psychologique, artistique, physique. J’en suis pleinement conscient. C’est extraordinaire.
J’aimais le cinéma, la littérature, la poésie, la photographie, les choses simples de la vie, Anna Karina, Léa Massari, Marie France Pisier, Audrey Hepburn, Marina Vlady…, mais rencontrer, connaître, découvrir, et finalement aimer passionnément une femme qui incarne tout cela à la fois, ce n’était pas dans ma tête. Je n’y pensais pas du tout. Il y avait peut-être en moi une confusion délibérée entre le réel et la fiction. Et sans doute aussi l’idée vague d’une potentielle rencontre que le hasard favoriserait un jour. Sans plus.
Ivana, vous vous inscriviez alors discrètement, délicatement dans cette perspective elle-même reliée aux mystères de l’histoire. Je le dis ainsi en reprenant à mon compte le propos de Haruki Murakami selon lequel  « Même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures »
Je ne vais pas plus loin dans l’explication. Je me contente d’épiloguer sur la démarcation entre  l’illusion et le réel.
Alors, oui, parfois je me dis que c’est un rêve, mais un rêve ce n’est pas la réalité.
Donc, je ne sais pas….
Et dès que j’ai un petit doute, vous apparaissez là où je me trouve, comme transportée sur un tapis volant, pour venir me dire que vous existez bel et bien, que ce n’est pas un mirage, que tout est vrai…
Ivana, il est près de 3 heures du matin. Vous êtes dans les bras de Morphée tandis que je veille encore.
Je vous dirai la suite demain ou un autre jour.
J’ai été ravi de vous lire, de vous imaginer entre Occident et Orient, entre Vérone, Venise et Belgrade, Vienne, Istanbul…
Vous êtes plus qu’un trait d’union entre les mondes. 
C’est aussi cela votre belle singularité.  
C’est aussi cela qui me subjugue chez vous. Proust était à la recherche du temps perdu.
Moi, je me rends compte que j’étais à votre recherche.
« I comme Italia » c’est à la fois la nostalgie et le temps retrouvé. 
Ivana, le temps retrouvé, c’est vous.
Vous êtes un personnage proustien.
Lamine
 
PS: Merci pour les succulents chocolats du Venice Simplon Orient Express.
Ivana, vous êtes aussi craquante et douce que ces chocolats.
Lamine Bey Chikhi

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