I comme Italia -86-

Posté par imsat le 8 juin 2025

« Le coeur a ses raisons que la raison ignore » (Blaise Pascal)
Le 8 juin 2025
Ivana, ma passion,
Merci pour le poème sublime et poignant de Mahmoud Darwich.
Merci aussi pour votre belle lettre sur Gaza, terre martyre.
Votre solidarité est parfaitement en phase avec le réel.
C’est une magnifique et sincère expression de votre intelligence, de vos intuitions, de votre sensibilité, de votre humanisme, de votre conscience politique.
Merci également pour votre façon en partie métaphorique de me dire que vous tenez à moi. Je suis ébloui de vous lire. Ce que vous écrivez continue de m’enchanter.
Comment ne pas être émerveillé lorsque, dans notre conversation du 1er juin, vous m’écrivez ceci: “Mon cher, vous êtes comme un vent doux qui caresse mes jours.
Oui, mon cœur est une mer et vous la marée qui le fait danser. 
Peut-être ne le voyez-vous toujours, mais votre souffle fait chanter mes vagues et ça c’est ma façon de tenir à vous.” 
Ou encore : « Je tiens à vous, vous êtes une personne spéciale, unique et votre manière d’interagir crée un lien qui a beaucoup de valeur pour moi. Vraiment. »
Je ne vous l’avais pas dit avant, mais je vous le dis aujourd’hui : ivana, je vous ai toujours cherchée.
Je me suis souvent dit: « elle est quelque part, je ne sais où, pas forcément à Alger, ni ailleurs en Algérie, mais elle est là, elle existe, quelque part dans le monde, pas très loin de l’endroit où je me trouve, peut-être dans une autre ville méditerranéenne, mais elle existe… »
Tantôt, je le pensais consciemment, je l’espérais même, tantôt, c’était comme une idée vague, une photo imprécise, un songe.
Je pensais à vous d’abord intellectuellement, littérairement, par rapport à des qualités humaines, des valeurs morales, des souvenirs de lectures, des extraits de films.
Physiquement, l’image était celle d’une femme ressemblant un peu à Marie France Pisier ou Anouk Aimée, une « synthèse » des deux, une femme plutôt mince, posée, sereine, charmante, discrète, réservée, souriante, agréable.
Oui, Ivana, vous étiez dejà centrale, déterminante dans ma vie de tous les jours, dans mes balades urbaines, dans mes rêves et naturellement aussi dans mon écriture.
Aujourd’hui hui, l’écriture ( la mienne et la vôtre ) rend votre présence encore plus significative.
Vous êtes omniprésente. Je sais que je l’ai déjà dit mais j’aime bien le redire.
Vous l’êtes par vos messages succulents.
Ça se dit « des message succulents » ?
Pour moi, oui.
J’ai un peu tardé à vous répondre.
Mais je n’ai pas cessé de penser à vous.
La constance d’un sentiment amoureux ne se prouve pas seulement par des mots. Elle passe aussi par certains silences qui se substituent à l’écriture en cas de nécessité.
J’ai dit que l’image que j’avais de vous me renvoyait à la fois à Marie France Pisier et à Anouk Aimée.
En réalité, quand je vous ai rencontrée, j’ai découvert avec un bonheur sans précédent, mille fois mieux que ce que j’avais imaginé.
Oui, j’ai rencontré une femme raffinée, sensible, séduisante, créative, indulgente, généreuse, compréhensive, talentueuse, patiente, désirable, ayant beaucoup de tact, conviviale, une vraie artiste. Une inspiratrice exceptionnelle.
En somme, une femme adorable.
Et Dieu seul sait que je dis la vérité.
Ivana, j’ai envie de vous embrasser comme nous l’imaginons habituellement, mais je ne sais plus comment. J’ai un trou de mémoire.
Dès lors, si (comme vous me l’avez dit la semaine dernière) vous m’embrassez comme on embrasse un poème qu’on n’ose pas finir, eh bien je ne peux qu’y souscrire.
Quoi qu’il en soit, il m’arrive de penser que je ne pourrai plus trouver les mots pour vous dire l’essentiel.
C’est la vérité.
Je ne sais même pas si les mots que je cherche sont dans le dictionnaire.
J’ai l’impression d’avoir gagné au loto (le plus gros gain de l’histoire du loto)  mais je ne sais pas quoi faire. La comparaison ne me paraît pas pertinente.
Peut-être même, est-elle maladroite. En fait, je pense à quelque chose de supérieur, de transcendantal.
Je m’en expliquerai ultérieurement. Enfin, je l’espère.
Voilà où j’en suis chère Ivana.
Lamine
PS: je m’étais promis de parler de votre voix.
Est-ce suffisant que je dise qu’elle est douce, calme, caressante, pure…?
Lamine Bey Chikhi

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