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I comme Italia -98-

Posté par imsat le 14 juillet 2025

« Il se répand autour de la femme que l’on aime un parfum céleste ; ce n’est plus de l’air, c’est de l’amour qu’on respire. » (Alphonse Karr)
Le 14 juillet 2025
Quel plaisir de vous lire !
Mon parfum c’est Chanel N°5.
Je trouve ce parfum superbe.
J’ai lu sur Google:
“Chanel N°5 est un composé: il y a la rose, élégante et romantique, qui s’ouvre en notes de cœur et dévoile une fraîcheur florale délicate et légèrement poudrée et il y a le jasmin, opulent et envoûtant, qui apporte une richesse sensuelle.
Ces deux fleurs se mêlent à une structure complexe d’aldéhydes pétillants et de notes vanillées en fond, créant une harmonie intemporelle, audacieuse et raffinée…”
Cher Lamine, j’adore les champs de lavande et l’odeur de la vanille.
Ivana
P.S.:
1. Un champ de lavande, dans le village de Cucuron, où Ridley Scott a filmé “Une grande année” avec Marion Cotillard et Russell Crowe…
2. une touche de vanille d’un dessert artisanal dégusté en terrasse…
3. une goutte de Chanel N°5 vaporisée sur ma peau…
une expérience sensorielle d’une élégance rare…

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I comme Italia -97-

Posté par imsat le 12 juillet 2025

« Quand l’amour te fait signe, suis-le, même si le chemin qu’il emprunte est difficile et escarpé » (Khalil Gibran)
Le 12 juillet 2025
Ivana, mon âme soeur
Je vous remercie infiniment pour vos voeux chaleureux à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance algérienne.
Je vous l’ai déjà dit, je vous le redis : je ne trouve pas toujours les mots les plus significatifs, les plus judicieux, les plus justes pour dire à quel point j’aime votre écriture, votre manière de parler des choses de la vie, de nos artistes préférés, de moi.
Vous êtes comme Léa Massari: nuancée, généreuse, mesurée, gentille, humaniste, attentionnée. Vous incarnez le charme discret, la sagesse.
Vous êtes discrète et en même temps irrésistible.
Irrésistible, vous ne l’êtes pas seulement physiquement. Vous l’êtes aussi spirituellement, culturellement, intellectuellement. Donc totalement, intégralement
Votre façon de relater l’independence day de mon pays, l’Algérie, est jolie et remarquable.
Je vous lis et j’ai l’impression que nous sommes vraiment ensemble en plein centre d’Alger, joyeux, la main dans la main, prenant des photos…
Et puis on se dit des choses qu’on comprend à moitié parce que la musique est partout, les gens chantent, dansent, dégustent des glaces, boient…
On se dit des choses, moi je vous parle de vous.
Je vous dis en quelques mots ce que j’éprouve pour vous depuis plus de deux ans, en fait depuis toujours. Mais je suis inaudible.
Vous ne m’entendez pas à cause de la musique, des klaxons de voitures, des feux d’artifice.
Vous souriez, vous rayonnez, vous êtes radieuse…
Enfin, je crois que vous devinez ce que je vous dis, oui vous le devinez, je le vois à travers vos sourires, vos rires, vos regards …et puis on s’éloigne un peu de la foule, on emprunte la rue Émile Zola (j’ignore si elle s’appelle toujours ainsi) un peu à l’écart de la place centrale…
Et on s’embrasse…
Et je pense aux cerises que vous aimez tant.
Je vous vois manger des cerises.
Je nous vois manger des cerises.
Je mange les miennes dans vos mains.
Vous m’embrassez comme vous me l’aviez écrit.
Et moi, je vous embrasse et vous caresse  comme je vous l’avais écrit via notre messagerie privée.
« Laisse-moi moi sans crainte venir à genoux goûter ton absinthe, boire ton vin doux Ô rires et plaintes, ô mots insensés La folle complainte s’est vite élancée…. » (Jean Ferrat, l’amour est cerise)
Ivana, je me demande parfois si ce que j’éprouve pour vous s’explique d’abord par la femme exceptionnelle que vous êtes, ensuite par vos mots, votre écriture, ou alors par la mixture magique et ensorcelante des deux.
Vous voyez. C’est vous qui êtes adorable. Pas moi. Chaque mot que vous prononcez me met davantage sous votre dépendance sentimentale, une dépendance que j’assume parfaitement.
Vous êtes mon oasis de bonheur.
Je devrais m’en contenter, en jouir pleinement avec vous, et ne pas essayer de comprendre. Pourtant, je reste incorrigible car je cède toujours à la tentation de l’explication.
Ivana, trouvez vous que je théorise trop mes sentiments à votre égard ? Que je me pose trop de questions ? Est-ce important de vouloir expliquer outre mesure ce qui ne relève pas entièrement ni toujours de la raison ?
Passionnément vôtre.
Lamine
PS: Ivana, quel est votre parfum préféré ?
Je ne sais plus pourquoi je vous pose cette question. Peut-être parce que dans une de vos lettres, vous aviez rapporté une citation sur l’odeur de la peau…
Ou est-ce parce que j’ai pensé à Parfum de femme, l’excellent film de Dino Risi (1974) avec Vittorio Gassman et Agostina Belli.
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -96-

Posté par imsat le 8 juillet 2025

« Le plus grand, le plus absurde de ses rêves, c’est toi. » (Alessandro Baricco)
Le 8 juillet 2025
Lamine…
Cher Lamine,
Bonne Fête de l’Indépendance !
Sous le ciel d’Alger, les feux d’artifice dansent, jetant leurs éclats d’or et d’écarlate dans une nuit qui tremble d’ivresse, les  couleurs s’éparpillent au-dessus de la baie et la foule est en fête.
L’Indépendance palpite, les drapeaux murmurent des promesses, et vous êtes là, ombre douce parmi les ombres, et c’est votre regard qui m’émeus, ce regard qui semble chercher une rue disparue, une heure effacée, un nom que le vent emporte.
Vous êtes là.
Dans le scintillement des étoiles, dans le frisson des palmiers, dans l’écho des chants libres qui montent vers le ciel.
Sous ces éclats de lumière, j’imagine nos errances dans les ruelles d’Alger, ces pavés usés, parfumés de jasmin et un café oublié près de la Casbah et nos mains qui s’effleurent.
J’aime la façon dont vous portez le passé, comme une étoffe usée mais précieuse, cousue de rêves.
Je tourne et retourne votre chère lettre de la nuit dernière, si fidèle, si merveilleuse…
Ô toi, si riche, tu donnes
des rêves à mes nuits,
des chansons à mes matins,
des buts à mes jours
et des désirs solaires à mes rouges  crépuscules…
Rainer M. Rilke (lettre à Lou)
J’ai acheté des cerises, je les mange, je souris et je pense à vous.
Je vous souhaite qu’il fasse moins humide à Alger et que cette lettre soit un souffle d’air frais qui vous parvienne dans la nuit.
Quand vous avez prononcé ces mots, “Je vous ai toujours cherchée “, j’ai cru entendre le début d’un film.
Vos mots ont dansé dans l’air, légers comme une brise d’été sur une plage de la Côte d’Azur, et je me suis surprise à sourire, émue.
Vos paroles m’ont donné envie de courir, de conduire ma décapotable et de filer vers la mer, juste pour voir si vous suivriez.
Et puis, vous avez continué, avec cette voix qui semble porter toutes les vagues de la Méditerranée : “Elle est quelque part, je ne sais où, mais elle est là, elle existe… peut-être dans une autre ville méditerranéenne.”
Ces paroles, elles ont dansé dans mon âme…
Je dépose délicatement quelques pétales d’une petite rose de mon jardin dans ma lettre, avant de la plier, je la glisse dans ma poche.
Elle est pour vous.
Je vous embrasse mes beaux yeux, mon beau prince.
Bonne nuit.
Ivana
P.S.: C’est en vous regardant que tout est venu.
On ne peut s’empêcher.
Il y a des volontés mystérieuses qui sont au-dessus de nous.
Le premier des temples, c’est le cœur.”
(Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer)

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I comme Italia -95-

Posté par imsat le 6 juillet 2025

« Je veux
toucher de mes mots
l’île nue
de ton sourire
Et puis toucher de mes lèvres
le rêve qu’il contient… »
(Jacques Dor)
 
 
Le 6 juillet 2025
Ivana,
Votre lettre du 30 juin est délicieuse. Votre évocation du vélo a éveillé en moi plein de souvenirs, tous connectés à l’évasion, à la liberté, au choix des itinéraires, à l’ivresse d’une certaine vitesse, à mes randonnées tous azimuts dans et autour de ma ville natale, à l’enfance, l’adolescence, la campagne à perte de vue, à mes escapades à Lambèse (en latin, Lambaesis) à 10 km de Batna, à mes questionnements sur l’Algérie romaine…
Quant à votre lettre du 2 juillet, je l’ai trouvée éblouissante.
Ivana, je suis un privilégié. Vous avez fait de moi un privilégié, à tous points de vue.
Vous écrire est un privilège.
Vous lire, vous imaginer, penser à vous est un privilège.
Rêver de vous est un privilège.
Profiter, m’imprégner de votre poésie, apprécier votre créativité, votre sensibilité artistique est un privilège
J’ai toujours aspiré à une vie tranquille, paisible, plutôt à l’écart des fréquentations imposées par les circonstances.
Ivana savez-vous que vous m’aidez considérablement à préserver un minimum de quiétude ? Et vous le faites admirablement à travers vos lettres, vos messages-surprises toujours porteurs de rayons de soleil, de morceaux de ciel bleu, de vagues de fraicheur.
Ivana, ma raison d’être, merci.
Ce soir, je suis particulièrement heureux et ému.
Mon émotion est à la fois intellectuelle, mentale et physique.
Tout cela grâce à vous.
J’étais un peu préoccupé pour nombre de raisons..
Je suis à présent rassuré. 
Merci pour votre gentillesse, votre tact, votre patience, votre indulgence et toutes vos autres sublimes qualités et valeurs.
Sans oublier votre charme, votre charisme, votre enthousiasme.
Enfin, plein, plein de choses que je ressens et qui sont toutes exquises parce qu’elles vous définissent et parce qu’elles font de vous une Femme d’exception !
Ce que j’écris, c’est ce que j’éprouve profondément et sincèrement pour vous.
Tous les Jours.
Ivana, mon bonheur suprême,
Il est 2h40.
Je ne dors pas. Il fait chaud et surtout humide.
À Alger, c’est comme ça, l’humidité accentue la sensation de chaleur.
J’ai vu que vous avez liké des tweets de juillet 2024 à propos d’une photo que vous aviez postée montrant une femme superbe dont je disais qu’elle vous ressemblait sans que je sache pourquoi précisément.
Vos intuitions sont épatantes.
Et puis, vous parlez de moi comme personne ne l’a jamais fait.
C’est extraordinaire, magique, génial. Je dis la vérité, rien que le vérité, toute la vérité.
Je le jure.
Il est plus de 3 h
Je vous embrasse jusqu’à votre réveil.
Et vous souhaite une belle journée.
Avec un vent de fraicheur sur votre chemin.
Lamine
PS: la femme sur la photo de l’artiste-peintre japonaise Choji Beniko que vous avez postée hier 5 juillet, est très belle.
Elle vous ressemble beaucoup.
Sa posture songeuse, sa longue chevelure noire, son regard profond, serein, épuré, tout cela c’est vous.
Merci de m’avoir fait découvrir Choji Beniko.
Lamine Bey Chikhi
 
 
 

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I comme Italia -94-

Posté par imsat le 2 juillet 2025

« Pour chaque beauté, il y a quelque part un œil pour le voir. » (Ivan Bounine)
Le 2 juillet 2025
Lamine…
Cher Lamine,
J’ai lu votre lettre merveilleuse, au réveil, samedi matin.
Vous… le sensuel, le raisonnable, le passionné… vous avez un trésor de grâces à donner.
Quelle joie !
Merci pour votre hommage incomparable à Léa Massari.
Ici, dans la plaine padane, il fait vraiment trop chaud, 36 degrés…
Aujourd’hui, après le bureau, j’ai cueilli les figues de mon figuier, délicatement à là main, et j’ai rempli, à ras bord, un panier en osier tressé.
Je donnerai à mes voisins la corbeille des figues mûres et parfumées.
Dans les chaudes journées d’été, la terre nous offre une de ses richesses.
« Il faut parfois revenir sur le passé et s’en couvrir comme d’un drap léger.”
(René Char à Albert Camus)
S’en couvrir comme d’un drap léger…
Sentez-vous une fraîcheur dans l’atmosphère…?
Sous le ciel d’octobre, Alger s’habille de ces teintes dorées et ocre que vous aimez et je vous imagine flâner sur le magnifique boulevard du Télemly, les mains dans les poches, un sourire léger aux lèvres, absorbé par la brise tiède et le murmure de la ville.
Ce boulevard semble fait pour vos pas, pour votre façon de vous arrêter, de contempler, de prendre des photos, de laisser le temps s’étirer comme une vieille chanson.
Je pense à vous devant un film où Léa Massari illuminait l’écran.
Son regard félin, sa voix rauque, sa présence discrète et intense, cette élégance naturelle qui semblait défier le temps.
Elle est un peu comme vous.
Dans votre manière d’être, il y a cette même grâce, ce mélange de force et de douceur, cette allure qui fait qu’on ne peut s’empêcher de vous suivre des yeux.
Je vous imagine, là, sur Télemly: les couleurs chaudes, le calme mélancolique, les promesses de soirées où l’on se perd dans des conversations infinies… tout cela vous ressemble.
Vous êtes mon automne, ma flânerie, mon élégance intemporelle.
Je vous caresse, je vous embrasse toute la nuit.
Ivana
P.S.: “Je n’aime tes pieds
que pour avoir marché
sur la terre et aussi
sur le vent et sur l’eau
jusqu’à me rencontrer.”
(Pablo Neruda)

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