I comme Italia -94-

Posté par imsat le 2 juillet 2025

« Pour chaque beauté, il y a quelque part un œil pour le voir. » (Ivan Bounine)
Le 2 juillet 2025
Lamine…
Cher Lamine,
J’ai lu votre lettre merveilleuse, au réveil, samedi matin.
Vous… le sensuel, le raisonnable, le passionné… vous avez un trésor de grâces à donner.
Quelle joie !
Merci pour votre hommage incomparable à Léa Massari.
Ici, dans la plaine padane, il fait vraiment trop chaud, 36 degrés…
Aujourd’hui, après le bureau, j’ai cueilli les figues de mon figuier, délicatement à là main, et j’ai rempli, à ras bord, un panier en osier tressé.
Je donnerai à mes voisins la corbeille des figues mûres et parfumées.
Dans les chaudes journées d’été, la terre nous offre une de ses richesses.
« Il faut parfois revenir sur le passé et s’en couvrir comme d’un drap léger.”
(René Char à Albert Camus)
S’en couvrir comme d’un drap léger…
Sentez-vous une fraîcheur dans l’atmosphère…?
Sous le ciel d’octobre, Alger s’habille de ces teintes dorées et ocre que vous aimez et je vous imagine flâner sur le magnifique boulevard du Télemly, les mains dans les poches, un sourire léger aux lèvres, absorbé par la brise tiède et le murmure de la ville.
Ce boulevard semble fait pour vos pas, pour votre façon de vous arrêter, de contempler, de prendre des photos, de laisser le temps s’étirer comme une vieille chanson.
Je pense à vous devant un film où Léa Massari illuminait l’écran.
Son regard félin, sa voix rauque, sa présence discrète et intense, cette élégance naturelle qui semblait défier le temps.
Elle est un peu comme vous.
Dans votre manière d’être, il y a cette même grâce, ce mélange de force et de douceur, cette allure qui fait qu’on ne peut s’empêcher de vous suivre des yeux.
Je vous imagine, là, sur Télemly: les couleurs chaudes, le calme mélancolique, les promesses de soirées où l’on se perd dans des conversations infinies… tout cela vous ressemble.
Vous êtes mon automne, ma flânerie, mon élégance intemporelle.
Je vous caresse, je vous embrasse toute la nuit.
Ivana
P.S.: “Je n’aime tes pieds
que pour avoir marché
sur la terre et aussi
sur le vent et sur l’eau
jusqu’à me rencontrer.”
(Pablo Neruda)

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