I comme Italia -98-

Posté par imsat le 14 juillet 2025

« Il se répand autour de la femme que l’on aime un parfum céleste ; ce n’est plus de l’air, c’est de l’amour qu’on respire. » (Alphonse Karr)
Le 14 juillet 2025
Quel plaisir de vous lire !
Mon parfum c’est Chanel N°5.
Je trouve ce parfum superbe.
J’ai lu sur Google:
“Chanel N°5 est un composé: il y a la rose, élégante et romantique, qui s’ouvre en notes de cœur et dévoile une fraîcheur florale délicate et légèrement poudrée et il y a le jasmin, opulent et envoûtant, qui apporte une richesse sensuelle.
Ces deux fleurs se mêlent à une structure complexe d’aldéhydes pétillants et de notes vanillées en fond, créant une harmonie intemporelle, audacieuse et raffinée…”
Cher Lamine, j’adore les champs de lavande et l’odeur de la vanille.
Ivana
P.S.:
1. Un champ de lavande, dans le village de Cucuron, où Ridley Scott a filmé “Une grande année” avec Marion Cotillard et Russell Crowe…
2. une touche de vanille d’un dessert artisanal dégusté en terrasse…
3. une goutte de Chanel N°5 vaporisée sur ma peau…
une expérience sensorielle d’une élégance rare…

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I comme Italia -97-

Posté par imsat le 12 juillet 2025

« Quand l’amour te fait signe, suis-le, même si le chemin qu’il emprunte est difficile et escarpé » (Khalil Gibran)
Le 12 juillet 2025
Ivana, mon âme soeur
Je vous remercie infiniment pour vos voeux chaleureux à l’occasion de la célébration du 63ème anniversaire de l’indépendance algérienne.
Je vous l’ai déjà dit, je vous le redis : je ne trouve pas toujours les mots les plus significatifs, les plus judicieux, les plus justes pour dire à quel point j’aime votre écriture, votre manière de parler des choses de la vie, de nos artistes préférés, de moi.
Vous êtes comme Léa Massari: nuancée, généreuse, mesurée, gentille, humaniste, attentionnée. Vous incarnez le charme discret, la sagesse.
Vous êtes discrète et en même temps irrésistible.
Irrésistible, vous ne l’êtes pas seulement physiquement. Vous l’êtes aussi spirituellement, culturellement, intellectuellement. Donc totalement, intégralement
Votre façon de relater l’independence day de mon pays, l’Algérie, est jolie et remarquable.
Je vous lis et j’ai l’impression que nous sommes vraiment ensemble en plein centre d’Alger, joyeux, la main dans la main, prenant des photos…
Et puis on se dit des choses qu’on comprend à moitié parce que la musique est partout, les gens chantent, dansent, dégustent des glaces, boient…
On se dit des choses, moi je vous parle de vous.
Je vous dis en quelques mots ce que j’éprouve pour vous depuis plus de deux ans, en fait depuis toujours. Mais je suis inaudible.
Vous ne m’entendez pas à cause de la musique, des klaxons de voitures, des feux d’artifice.
Vous souriez, vous rayonnez, vous êtes radieuse…
Enfin, je crois que vous devinez ce que je vous dis, oui vous le devinez, je le vois à travers vos sourires, vos rires, vos regards …et puis on s’éloigne un peu de la foule, on emprunte la rue Émile Zola (j’ignore si elle s’appelle toujours ainsi) un peu à l’écart de la place centrale…
Et on s’embrasse…
Et je pense aux cerises que vous aimez tant.
Je vous vois manger des cerises.
Je nous vois manger des cerises.
Je mange les miennes dans vos mains.
Vous m’embrassez comme vous me l’aviez écrit.
Et moi, je vous embrasse et vous caresse  comme je vous l’avais écrit via notre messagerie privée.
« Laisse-moi moi sans crainte venir à genoux goûter ton absinthe, boire ton vin doux Ô rires et plaintes, ô mots insensés La folle complainte s’est vite élancée…. » (Jean Ferrat, l’amour est cerise)
Ivana, je me demande parfois si ce que j’éprouve pour vous s’explique d’abord par la femme exceptionnelle que vous êtes, ensuite par vos mots, votre écriture, ou alors par la mixture magique et ensorcelante des deux.
Vous voyez. C’est vous qui êtes adorable. Pas moi. Chaque mot que vous prononcez me met davantage sous votre dépendance sentimentale, une dépendance que j’assume parfaitement.
Vous êtes mon oasis de bonheur.
Je devrais m’en contenter, en jouir pleinement avec vous, et ne pas essayer de comprendre. Pourtant, je reste incorrigible car je cède toujours à la tentation de l’explication.
Ivana, trouvez vous que je théorise trop mes sentiments à votre égard ? Que je me pose trop de questions ? Est-ce important de vouloir expliquer outre mesure ce qui ne relève pas entièrement ni toujours de la raison ?
Passionnément vôtre.
Lamine
PS: Ivana, quel est votre parfum préféré ?
Je ne sais plus pourquoi je vous pose cette question. Peut-être parce que dans une de vos lettres, vous aviez rapporté une citation sur l’odeur de la peau…
Ou est-ce parce que j’ai pensé à Parfum de femme, l’excellent film de Dino Risi (1974) avec Vittorio Gassman et Agostina Belli.
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -96-

Posté par imsat le 8 juillet 2025

« Le plus grand, le plus absurde de ses rêves, c’est toi. » (Alessandro Baricco)
Le 8 juillet 2025
Lamine…
Cher Lamine,
Bonne Fête de l’Indépendance !
Sous le ciel d’Alger, les feux d’artifice dansent, jetant leurs éclats d’or et d’écarlate dans une nuit qui tremble d’ivresse, les  couleurs s’éparpillent au-dessus de la baie et la foule est en fête.
L’Indépendance palpite, les drapeaux murmurent des promesses, et vous êtes là, ombre douce parmi les ombres, et c’est votre regard qui m’émeus, ce regard qui semble chercher une rue disparue, une heure effacée, un nom que le vent emporte.
Vous êtes là.
Dans le scintillement des étoiles, dans le frisson des palmiers, dans l’écho des chants libres qui montent vers le ciel.
Sous ces éclats de lumière, j’imagine nos errances dans les ruelles d’Alger, ces pavés usés, parfumés de jasmin et un café oublié près de la Casbah et nos mains qui s’effleurent.
J’aime la façon dont vous portez le passé, comme une étoffe usée mais précieuse, cousue de rêves.
Je tourne et retourne votre chère lettre de la nuit dernière, si fidèle, si merveilleuse…
Ô toi, si riche, tu donnes
des rêves à mes nuits,
des chansons à mes matins,
des buts à mes jours
et des désirs solaires à mes rouges  crépuscules…
Rainer M. Rilke (lettre à Lou)
J’ai acheté des cerises, je les mange, je souris et je pense à vous.
Je vous souhaite qu’il fasse moins humide à Alger et que cette lettre soit un souffle d’air frais qui vous parvienne dans la nuit.
Quand vous avez prononcé ces mots, “Je vous ai toujours cherchée “, j’ai cru entendre le début d’un film.
Vos mots ont dansé dans l’air, légers comme une brise d’été sur une plage de la Côte d’Azur, et je me suis surprise à sourire, émue.
Vos paroles m’ont donné envie de courir, de conduire ma décapotable et de filer vers la mer, juste pour voir si vous suivriez.
Et puis, vous avez continué, avec cette voix qui semble porter toutes les vagues de la Méditerranée : “Elle est quelque part, je ne sais où, mais elle est là, elle existe… peut-être dans une autre ville méditerranéenne.”
Ces paroles, elles ont dansé dans mon âme…
Je dépose délicatement quelques pétales d’une petite rose de mon jardin dans ma lettre, avant de la plier, je la glisse dans ma poche.
Elle est pour vous.
Je vous embrasse mes beaux yeux, mon beau prince.
Bonne nuit.
Ivana
P.S.: C’est en vous regardant que tout est venu.
On ne peut s’empêcher.
Il y a des volontés mystérieuses qui sont au-dessus de nous.
Le premier des temples, c’est le cœur.”
(Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer)

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I comme Italia -95-

Posté par imsat le 6 juillet 2025

« Je veux
toucher de mes mots
l’île nue
de ton sourire
Et puis toucher de mes lèvres
le rêve qu’il contient… »
(Jacques Dor)
 
 
Le 6 juillet 2025
Ivana,
Votre lettre du 30 juin est délicieuse. Votre évocation du vélo a éveillé en moi plein de souvenirs, tous connectés à l’évasion, à la liberté, au choix des itinéraires, à l’ivresse d’une certaine vitesse, à mes randonnées tous azimuts dans et autour de ma ville natale, à l’enfance, l’adolescence, la campagne à perte de vue, à mes escapades à Lambèse (en latin, Lambaesis) à 10 km de Batna, à mes questionnements sur l’Algérie romaine…
Quant à votre lettre du 2 juillet, je l’ai trouvée éblouissante.
Ivana, je suis un privilégié. Vous avez fait de moi un privilégié, à tous points de vue.
Vous écrire est un privilège.
Vous lire, vous imaginer, penser à vous est un privilège.
Rêver de vous est un privilège.
Profiter, m’imprégner de votre poésie, apprécier votre créativité, votre sensibilité artistique est un privilège
J’ai toujours aspiré à une vie tranquille, paisible, plutôt à l’écart des fréquentations imposées par les circonstances.
Ivana savez-vous que vous m’aidez considérablement à préserver un minimum de quiétude ? Et vous le faites admirablement à travers vos lettres, vos messages-surprises toujours porteurs de rayons de soleil, de morceaux de ciel bleu, de vagues de fraicheur.
Ivana, ma raison d’être, merci.
Ce soir, je suis particulièrement heureux et ému.
Mon émotion est à la fois intellectuelle, mentale et physique.
Tout cela grâce à vous.
J’étais un peu préoccupé pour nombre de raisons..
Je suis à présent rassuré. 
Merci pour votre gentillesse, votre tact, votre patience, votre indulgence et toutes vos autres sublimes qualités et valeurs.
Sans oublier votre charme, votre charisme, votre enthousiasme.
Enfin, plein, plein de choses que je ressens et qui sont toutes exquises parce qu’elles vous définissent et parce qu’elles font de vous une Femme d’exception !
Ce que j’écris, c’est ce que j’éprouve profondément et sincèrement pour vous.
Tous les Jours.
Ivana, mon bonheur suprême,
Il est 2h40.
Je ne dors pas. Il fait chaud et surtout humide.
À Alger, c’est comme ça, l’humidité accentue la sensation de chaleur.
J’ai vu que vous avez liké des tweets de juillet 2024 à propos d’une photo que vous aviez postée montrant une femme superbe dont je disais qu’elle vous ressemblait sans que je sache pourquoi précisément.
Vos intuitions sont épatantes.
Et puis, vous parlez de moi comme personne ne l’a jamais fait.
C’est extraordinaire, magique, génial. Je dis la vérité, rien que le vérité, toute la vérité.
Je le jure.
Il est plus de 3 h
Je vous embrasse jusqu’à votre réveil.
Et vous souhaite une belle journée.
Avec un vent de fraicheur sur votre chemin.
Lamine
PS: la femme sur la photo de l’artiste-peintre japonaise Choji Beniko que vous avez postée hier 5 juillet, est très belle.
Elle vous ressemble beaucoup.
Sa posture songeuse, sa longue chevelure noire, son regard profond, serein, épuré, tout cela c’est vous.
Merci de m’avoir fait découvrir Choji Beniko.
Lamine Bey Chikhi
 
 
 

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I comme Italia -94-

Posté par imsat le 2 juillet 2025

« Pour chaque beauté, il y a quelque part un œil pour le voir. » (Ivan Bounine)
Le 2 juillet 2025
Lamine…
Cher Lamine,
J’ai lu votre lettre merveilleuse, au réveil, samedi matin.
Vous… le sensuel, le raisonnable, le passionné… vous avez un trésor de grâces à donner.
Quelle joie !
Merci pour votre hommage incomparable à Léa Massari.
Ici, dans la plaine padane, il fait vraiment trop chaud, 36 degrés…
Aujourd’hui, après le bureau, j’ai cueilli les figues de mon figuier, délicatement à là main, et j’ai rempli, à ras bord, un panier en osier tressé.
Je donnerai à mes voisins la corbeille des figues mûres et parfumées.
Dans les chaudes journées d’été, la terre nous offre une de ses richesses.
« Il faut parfois revenir sur le passé et s’en couvrir comme d’un drap léger.”
(René Char à Albert Camus)
S’en couvrir comme d’un drap léger…
Sentez-vous une fraîcheur dans l’atmosphère…?
Sous le ciel d’octobre, Alger s’habille de ces teintes dorées et ocre que vous aimez et je vous imagine flâner sur le magnifique boulevard du Télemly, les mains dans les poches, un sourire léger aux lèvres, absorbé par la brise tiède et le murmure de la ville.
Ce boulevard semble fait pour vos pas, pour votre façon de vous arrêter, de contempler, de prendre des photos, de laisser le temps s’étirer comme une vieille chanson.
Je pense à vous devant un film où Léa Massari illuminait l’écran.
Son regard félin, sa voix rauque, sa présence discrète et intense, cette élégance naturelle qui semblait défier le temps.
Elle est un peu comme vous.
Dans votre manière d’être, il y a cette même grâce, ce mélange de force et de douceur, cette allure qui fait qu’on ne peut s’empêcher de vous suivre des yeux.
Je vous imagine, là, sur Télemly: les couleurs chaudes, le calme mélancolique, les promesses de soirées où l’on se perd dans des conversations infinies… tout cela vous ressemble.
Vous êtes mon automne, ma flânerie, mon élégance intemporelle.
Je vous caresse, je vous embrasse toute la nuit.
Ivana
P.S.: “Je n’aime tes pieds
que pour avoir marché
sur la terre et aussi
sur le vent et sur l’eau
jusqu’à me rencontrer.”
(Pablo Neruda)

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I comme Italia -93-

Posté par imsat le 30 juin 2025

Il y a
des brassées d’étoiles dans nos bras,
des poignées de rêves dans nos poings,
de la poussière d’ange à tes paupières,
du rouge d’amante à tes joues,
de l’imprévu toujours,
de l’inconnu n’importe où ,
des rendez-vous partout,
et puis encore le souffle au large,
et puis encore la fièvre au front,
et puis encore l’amour sans fin.
(André Velter)
Le 30 juin 2025,
Bonjour Lamine,
Ici il fait beau, le ciel est bleu et il fait chaud.
Je vais faire vérifier les freins de mon vélo par un professionnel, parce que le freinage n’est plus efficace.
Allez-vous à vélo ?
… Il pédale sur un vélo vintage, vêtu d’une chemise blanche et d’un pantalon clair.
Elle porte une robe légère.
Assise sur le cadre avant, ses jambes gracieusement levées, chaussée d’escarpins élégantes, elle l’enlace et leurs lèvres se rencontrent dans un long baiser.
L’atmosphère est intime et intemporelle.
Comme une lettre d’amour figée dans l’instant…
Ivana
PS : J’adore vos souvenirs et j’adore vos mots.
Oui, d’accord pour la chronologie des lettres.
Si vous me lisez ce soir, bonne nuit, mon Prince.

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I comme Italia-92-

Posté par imsat le 28 juin 2025

« Je n’ai jamais imaginé qu’on pût être à ce point hanté par une voix, par des épaules, par un cou, par des mains. Ce que je veux dire, c’est qu’elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n’ai jamais su où aller depuis. » (Romain Gary)

Le 28 juin 2025

Ivana,
Ma camarade, mon amie, ma partenaire, ma confidente, ma divine inspiratrice, ma dulcinée, ma pensée quotidienne, mon rêve, ma raison d’être, mon paradis sur terre, ma princesse, ma reine, mon ciel bleu…
Et maintenant que vais-je faire ?
J’ai l’impression de me perdre.
Vraiment.
Sauvez-moi !
C’est ce que je vous ai écrit tout récemment. Et je ne plaisantais pas.
Et puis, il y a eu votre lettre-poème d’il y a trois jours. Elle s’est incrustée dans ma tête, dans ma peau. C’est à la fois un excellent remède contre le pessimisme, et une neutralisation anticipée de l’ennui et des interrogations inutiles.
Vous avez souhaité que « La brise de vos mots m’enveloppe comme une caresse fraîche… »
Eh bien, c’est ce que j’ai pleinement ressenti en vous lisant. Merci Ivana.
Oscar aussi vous remercie pour vos salutations.
J’ai aimé les tweets et les belles photos que vous avez postés en hommage à notre chère Léa Massari qui nous a quittés le 23 juin, paix à son âme.
C’était l’une de mes actrices européennes préférées. Vous le savez. Nous l’avons souvent cité dans nos échanges. Elle était singulière dans son jeu, dans sa façon de parler et dans ce qui, en elle, captait l’attention, parfois beaucoup plus que ses partenaires. Et c’était le cas y compris quand elle n’interprétait pas le rôle principal.
Sa discrétion était particulière, attirante. Bien sûr, ses prestations s’inscrivaient dans des histoires, des scénarios précis et encadrés. Mais je percevais toujours en elle des potentialités qui la plaçaient au-dessus de ce qu’elle donnait à voir. Elle a tourné dans nombre de films (L’Avventura, L’Insoumis, Les Choses de la vie, Le Souffle au coeur, Le Professeur, Peur sur la ville, La 7 ème cible, et une trentaine d’autres…) J’ai vu la plupart d’entre eux avec enchantement. Et à chaque fois, je trouvais l’actrice captivante, magnétique.
Les réalisateurs (Michelangelo Antonioni, Claude Sautet, Alain Cavalier, Louis Malle, Zurlini..) sous la direction desquels elle a joué ont su mettre en lumière sa sensibilité, sa réserve, son charme discret, sa pudique élégance. Ils nous l’ont montrée telle que nous voulions la voir, naturelle, sincère, authentique, parce qu’elle l’était effectivement.
Dans Les Choses de la vie, tout tourne autour de Michel Piccoli et Romy Schneider, et cependant la talentueuse Léa Massari, bien que spatialement distanciée ou plutôt en arrière-plan et toute en nuances, prenait progressivement et paradoxalement une place importante, presque centrale, en tout cas incontournable, essentielle dans l’appréciation globale de l’oeuvre.
L’actrice avait aussi un discours remarquable sur le cinéma.
Sa réflexion sur le 7ème art est dense, qualitative et intéressante. Dans un entretien avec  le très professionnel Christian Defaye de la RTS (Radio télévision Suisse) en 1977, elle nous dit l’essentiel sur son parcours cinématographique, agrémenté de belles anecdotes. J’ai écouté cette sympathique  conversation à deux reprises avec beaucoup d’attention et de plaisir.

Oui, Léa Massari avait des yeux où il faisait si bon vivre…
Lamine

PS: Je pense à l’automne, je l’attends avec impatience pour renouer avec mes flâneries apaisantes et inspirantes sur le magnifique boulevard du Télemly.
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -91-

Posté par imsat le 25 juin 2025

« Chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d’elle-même, et s’en va avec un peu de nous. »  (Jorge Luis Borges)
Le 25 juin 2025
 
Lamine…
Cher Lamine, 
à Alger il fait très chaud, vous m’écrivez.
Je vous imagine, allongé sur le canapé blanc de cuir, dans un salon avec des tapis berbères et du bois sculpté et, sur la table en verre, une citronnade et des madeleines délicieuses de Chez Oscar.
Saluez bien Oscar de ma part.
Je voudrais que la brise de mes mots vous enveloppe comme une caresse fraîche. 
Voilà… un souffle doux glissant sur votre peau, chassant la chaleur. 
Reposez-vous, et laissez mes pensées vous rafraîchir comme une source claire.
Bonne nuit, mon ange 
 
Ivana 
 
P.S.: « Ici, c’est comme être là-bas, sauf que je ne peux pas te toucher. »
(La Correspondance, Giuseppe Tornatore, 2016)

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I comme Italia -90-

Posté par imsat le 22 juin 2025

« Tu es une femme des jours heureux, ton nom et ton prénom, en tout cas, le proclament…Puisse ta présence et ton patronyme, qui sonne comme un poème d’Apollinaire, faire rejaillir sur nous un peu de la joie qu’ils augurent ! »  (Kateb Yacine à Tassâadite Aït- Sâada, septembre 1987)
Le 22 juin 2025,
Ma chère Ivana,
Suis-je à court d’inspiration ? Faut-il être toujours inspiré pour écrire ? Je me suis quelquefois posé la question. Je crois qu’il est plus facile d’écrire quand ce que l’on ressent est à portée de main, présent, immédiat. En même temps, je pense qu’il faut parfois faire preuve de volontarisme et se mettre à écrire ce que l’on veut, tout ce qui passe par la tête, pour ne pas rester en panne. Ce serait une sorte d’inspiration forcée, organisée, une « stratégie ». Par moments, il s’agit de réactiver des souvenirs. Pas nécessairement des images lointaines. Cela peut porter sur des moments récents, des conversations d’il y a quelques jours. Écrire, c’est aussi rebondir sur du résiduel, de l’inachevé, sur ce que l’on a promis de dire mais que l’on a différé pour diverses raisons.
Ivana, Je voulais dire quelques mots sur notre correspondance privée, sur la difficulté de tout dire avec les mots premiers, pas ceux que l’on prend le temps de choisir après les avoirs triés, pesés. Non, je pense à ce que l’on écrit de but en blanc, quand on se lâche…
On se dit beaucoup de choses mais on ne se dit pas tout. C’est mon impression. Il y a pas mal de nuances dans nos propos. C’est bien parce que les mots, c’est capital, c’est primordial. Il y a aussi des phrases, des émotions, des désirs qui enjolivent notre correspondance mais que je n’ose pas publier. Je vous l’ai dit. Peut-être le ferais-je pour parachever le récit ou d’une moins une partie du récit.
Pourquoi ne le ferais-je pas maintenant ? Ce n’est plus une affaire d’inspiration mais une exigence qui serait liée à l’audace ou tout simplement à la volonté de tout écrire, de ne rien escamoter, et puis advienne que pourra. Ou alors ce serait une question de timing. Quel  est justement le bon moment de dire ce qui paraît non pas indicible mais non susceptible de sortir de la sphère intime, du jardin secret  ? Les questions subsidiaires ne manquent pas. Je me suis dejà amusé à les passer en revue.
Écrire à l’aube ? Ce n’est pas ma tasse de thé.
La nuit, c’est mieux.
Écrire tous les jours ? Oui, mais à doses homéopathiques.
Écrire d’abord des mots, deux ou trois phrases.
L’inspiration est-elle plutôt hivernale, automnale ou printanière ?
L’été, c’est pour les coups de gueule, les contrariétés.
Je dis cela parce qu’il fait chaud en ce moment.
Hier après-midi, je suis passé chez Oscar, je lui ai dit que je vous avais envoyé des photos de sa pâtisserie, et que vous les aviez trouvées sympathiques et chouette. Il m’a chargé de vous transmettre ses salutations. Il m’a servi une tarte aux fraises et une citronnade. C’était délicieux.
Ivana, merci pour votre lettre modianesque du 18 juin. Écrivez-moi longuement. J’aime vous lire.
Je vous embrasse intégralement, comme je vous l’ai dit en aparté…
Lamine
PS: la citation de K.Yacine est rapportée par Benamar Mediene dans sa fabuleuse biographie « Kateb Yacine, le coeur entre les dents. » (Casbah Éditions 2007)
Lamine Bey Chikhi

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I comme Italia -89-

Posté par imsat le 18 juin 2025

« L’écriture n’est pas une fin en soi, elle est la nostalgie d’un ravissement » (Yasmina Reza)
Le 18 juin 2025
Merci, Cher Lamine,
Votre lettre est très belle…
Sous le soupir du soir, je vous écris…
“Il y a les mots.
Ceux qui promettent un doux réveil. 
Ceux qui font briller le soleil. 
Il y a les mots. 
Ceux que l’on entend certains soirs. 
Ceux qui colorent un jour. 
Oui, il y a ces mots qui sont des vers et des chansons. 
Qui sont teintés de doux frissons. 
Qui sont nos cœurs à l’unisson.”
(Victor Hugo)
Il y a vos mots…
Et moi, je me demande : étais-je vraiment là, dans ces ruelles où l’on entend le clapotis des vagues, où l’on regarde les passants, espérant, sans oser l’avouer, qu’un inconnu, vous, viendrait me troubler ?
Étais-je cette silhouette que vous cherchiez, dans un café aux stores baissés, des lunettes de soleil blanches et un livre de Modiano sur la table ?
Alors, venez, prenons une voiture, roulons jusqu’à la mer, laissons le vent emmêler nos cheveux et nos désirs…
Je vous embrasse, je vous embrasse longuement…
 
Ivana
 
P.S. J’ai acheté une tarte aux fruits et, ajouté au son de votre voix et à vos longs baisers, cela me rend toute heureuse 

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